C’est un véritable séisme électoral qu’à provoqué, hier, l’avocat Mokrane Aït Larbi, en annonçant sa décision de se retirer du directoire de campagne d’Ali Ghediri. C’est dire combien l’accélération des évènements politiques des suites des manifestations publiques pourrait, d’une minute à l’autre, créer des revirements de situation. «Depuis quelques jours, il est évident que le pays vit une situation révolutionnaire pacifique, sans précédent dans sa longue histoire, avec comme unique guide : le peuple. Cette phase historique ne peut réaliser la rupture par la voie électorale, dont la fraude a déjà commencé au sein du Conseil constitutionnel, et devant l’opinion nationale et internationale», justifie l’éminent avocat, qui décide de se séparer du général-major à la retraite, dont la candidature a suscité autant de controverse que de doutes sur la scène politique nationale. Après s’être défendu de son soutien apporté à Ghediri dans une tribune-plaidoirie en réponse aux critiques acerbes de l’opinion publique, auxquelles s’ajoute le dernier cafouillage du dépôt de la candidature de son mentor, Aït Larbi et Ghediri sont parvenue, presque à l’amiable, à proclamer le divorce.
Farid G.