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Dialogue stratégique Washington-Alger : Satisfecit de Lamamra

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Ramtane Lamamra, ministre des AE, dresse un bilan extrêmement positif de sa visite à Washington et des résultats du dialogue stratégique entre les États-Unis et l’Algérie.  Dans un entretien avec la Chaîne III, Ramtane  Lamamra  souligne que «c’est une rencontre importante qui prend place, maintenant, parmi les rendez-vous institutionnels entre l’Algérie et les États-Unis. Je crois qu’au fur et à mesure que cette pratique se développe et que ces rencontres ont lieu, alternativement à Alger et à Washington, nos délégations travaillent mieux ensemble parce qu’elles se connaissent mieux et elles forment, véritablement, des équipes qui sont engagées pour la réalisation d’un objectif partagé: celui de donner à ce partenariat stratégique toute sa capacité et de le traduire en réalisations concrètes». «Dans le même temps, a-t-il ajouté,  une visite à Washington appelle un certain nombre de contacts. Il y avait des traditions qui sont bien établies et une interaction avec des chercheurs et des analystes du Centre des études stratégiques international, l’un des Think Tank les plus importants des États-Unis d’Amérique. C’est la première fois que je viens au Centre, et je crois, comme vous avez pu le suivre, qu’il y a beaucoup d’intérêts pour notre pays et beaucoup d’attente à l’égard de l’Algérie. Le rôle de notre pays est connu, son histoire est honorée et ses contributions à la paix et à la sécurité internationales sont également saluées. Je pense que vous avez pu suivre les questions qui ont été posées, elles reflètent beaucoup d’attentes et beaucoup d’espoirs que les efforts déployés par l’Algérie soient couronnés de succès». Le chef de la diplomatie algérienne a relevé que cette 3e session de dialogue stratégique entre l’Algérie et les États-Unis        «ouvre véritablement de nouvelles perspectives à notre coopération et à notre action concertées à l’égard de beaucoup de sujets, dont certains d’entre eux figurent dans  le communiqué commun  et d’autres sujets impliquent la poursuite de nos efforts.» «Je pense que nous avons toutes les raisons de nous féliciter de la qualité de ce dialogue avec les États-Unis. Nous ne cachons pas naturellement les nuances, les différences et les divergences lorsqu’elles existent et nous nous exprimons en toute franchise, comme il se doit dans une relation qui est mûre et sereine,  ainsi notre insistance sur le Moyen-Orient, sur la Question palestinienne et sur le fait que la politique d’agression et d’exclusion israélienne est génératrice de beaucoup de frustrations, et fait le lit du terrorisme et de l’extrémisme. Je crois que même lorsque cette analyse n’est pas partagée officiellement, reste qu’elle a un impact profond chez les honnêtes gens qui concourent à la formulation de la politique extérieure des États-Unis», a-t-il encore dit. Lamamra a estimé que «d’une manière générale, ce dialogue est utile et prometteur. C’est un dialogue de longue haleine, on ne change pas rapidement les perceptions et même les préjugés, mais c’est la bonne voie. Il faut aller de l’avant, il faut continuer à cultiver le dialogue et l’Algérie est exemplaire de ce point de vue. Elle fait le dialogue pour elle-même, comme elle l’a fait au sein de son propre peuple, et elle le partage lorsqu’il s’agit d’apporter des solutions de justice et d’équité à d’autres problèmes».  À propos du  Sahara occidental,  le Chef de la diplomatie algérienne  a rappelé que ce dossier   «fait, normalement, partie des questions internationales que nous abordons avec tous nos partenaires internationaux et particulièrement avec les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont une responsabilité particulière envers le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental. J’ai abordé cette question,  avec mon homologue français, Laurent Fabius. Je l’ai, également abordée, avec mon ami John Kerry, et je pense que le point de vue de l’Algérie est parfaitement compris. C’est une position fondée sur des principes et une position qui est tout à fait liée à l’expression libre de la volonté du peuple sahraoui, au succès des négociations que les Nations unies conduisent au nom de toute la communauté internationale. L’Algérie n’a pas de position autre que celle de la communauté internationale et la politique extérieure de l’Algérie est en tout point conforme à la doctrine des Nations unies…», a-t-il affirmé.
M. Bendib

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