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Diabète infantile à Aïn Témouchent : entre diagnostic précoce et prise en charge effective

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Pas moins de cinquante spécialistes en pédiatrie, dont des professeurs et maîtres assistants se sont rencontrés à l’Établissement public hospitalier (EPH) de Béni-Saf pour débattre la problématique du diabète de type 1 chez l’enfant. La réunion a eu pour cadre la salle de conférence de l’école de formations techniques de pêche et aquaculture (EFTPA).

Le docteur Belahmar, chef de service de pédiatrie à l’EPH de Béni-Saf, estime que le plus important doit être accordé à la formation continue des médecins, généralistes et spécialistes ainsi que les paramédicaux. Le rôle du médecin généraliste de la famille est prépondérant et doit être valorisé pour une prise en charge précoce des enfants atteints de diabète de types, selon d’autres. Certains insistent sur le diagnostic précoce chez l’enfant. Ceci concerne en premier les sujets issus de familles héréditairement diabétiques. Ce sont là des indices révélateurs qui orientent et les parents et le médecin généraliste de la famille ainsi que le pédiatre. L’assistance a eu à suivre deux communications de haut niveau présentées par le professeur Touhami de la clinique de Canastel-Oran et le docteur Belahmar. Les deux enquêtes se sont intéressées à deux échantillons représentatifs ciblés. Pour l’heure, il est dit « que les causes exactes de la pathologie ne sont pas connues, on ne sait pas pourquoi chez certains enfants, à un âge varié, l’organisme ne reconnait pas les cellules B du pancréas qui produisent de l’insuline, et commence à les détruire. Donc le diabète de l’enfant est une maladie auto- immune. Ainsi quand 90% des cellules B sont détruites, le diabète chez l’enfant apparait. C’est ce qui a été dégagée comme explications. Les données statistiques présentées sont alarmants. Elles montrent assez bien l’évolution de l’incidence du diabète de type 1(DT1) chez l’enfant. Belahmar estime qu’au cours des dernières décennies, des facteurs environnementaux ont joué un rôle non des moindres, dans le développement de la maladie. En outre, l’infection virale pourrait, selon toute vraisemblance, expliquer l’augmentation de l’incidence du DT1. L’expérience du service de pédiatrie de Béni-Saf a été mise à profit de l’assistance. L’étude faite a été effectuée sur un échantillon de 40 enfants, dont 24 garçons et 16 filles. La période de suivi s’est étalée de 2008 à 2015 croit-on savoir. Les malades ont bénéficié de bilan de contrôle et de surveillance trimestriellement. Quelles sont les principales contraintes qui entravent la bonne prise en charge des diabétiques ? Une question pertinente.
Lors d’un précédent colloque tenu à Alger, il y a quelques années, Le président de l’Association nationale des diabétiques avait expliqué que le problème qui se posait est celui des malades non assurés, et pour lesquels la sécurité sociale est très importante. Au niveau d’AÏn Témouchent, avait souligné, le directeur de la CNAS, les démunis sont pris en charge par la DAS, laquelle doit leur fournir une carte de gratuité de soins. Un autre problème a été évoqué par le président de l’association. C’est celui des structures sanitaires publiques et privées qui ne jouent pas bien leur rôle.
Boualem Belhadri

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