Mû par son âme fasciste et criminelle, le ministre israélien de la sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, en justifiant l’autodafé du Saint Coran par des extrémistes suédois et en qualifiant de barbare et d’antisémite le fait de brûler un exemplaire de la Torah devant l’ambassade de l’entité sioniste à Stockholm.
Ce deux poids, deux mesures renseigne sur la nature de ce criminel qui a fait de l’assassinat d‘enfants palestiniens une spécialité et une politique visant l’épuration ethnique des territoires palestiniens annexés.
Curieusement, cette attitude belliqueuse et surtout raciste n’a suscité aucune réaction du commandeur des croyants le roitelet M6 et accessoirement président du comité d’El-Qods. Mieux encore, et comme le dit le vieil « qui ne dit mot consent », elle semble même s’être attiré sa bénédiction puisqu’on continue du coté de Rabat et Casablanca à dérouler le tapis rouge aux officiels de l’entité sioniste venus se pavaner dans les Riads d’Agadir et soumettre encore plus le Maroc à leur bon vouloir malgré les manifestations dénonçant la normalisation des relations diplomatiques avec Tel Aviv. Il faut savoir que l’entité sioniste vit des moments sombres de son histoire. Jamais depuis sa création, elle n’a connu un clivage qui mine sa société et une cacophonie qui caractérise sa classe politique de plus en divisée depuis l’accession de Netanyahou et la coalition d‘extrême droite au pouvoir. Et le commandeur des croyants est en train de lui tendre la perche pour la sauver de la noyade. Aux cris de supplications des enfants-martyrs palestiniens, fauchés par les bombes de Tsahal, répondent plus d’appels du pied du régime du Makhzen qui est en train de ruiner le peuple pour contenter Israêl, sous les conseils « éclairés » du sioniste André Azoulay.
Ben Gvir détourne le délit d’antisémitisme pour en faire un argument pour justifier l’autodafé du Saint Coran. Cette sortie qui dénote d’un racisme religieux des plus durs n’a pas soutiré M6 de sa léthargie. Il continue de voguer, toutes voiles dehors dans un océan de soumission.
Le président du Comité El Qods, reste muet comme une carpe et soumis aux ordres de ses nouveaux alliés qui l’ont entrainé dans une spirale qui laissera son pays exsangue et surtout dépourvu de toute souveraineté aussi bien sur le plan de la décision politique que sociale ou économique. Ce piège ou plutôt cette trappe dans laquelle risque de se retrouver enfermé le Maroc est dénoncé par les forces vives de ce pays qui continuent de manifester, chaque jour que Dieu fait pour appeler à dénoncer les accords de normalisation. Le petit peuple, coincé entre un quotidien difficile, des lendemains incertains et une monarchie qui s’est fixée comme objectif de livrer le Maroc pieds et poings liés à l’entité sioniste pour garder le trône et poursuivre son occupation illégale du Sahara occidental.
Ben Gvir s’est dit choqué en apprenant que la police suédoise a laissé, au nom de la liberté d’expression, des manifestants brûler un exemplaire de la Torah devant l’ambassade de son pays à Stockholm, affirmant que, « nuire aux symboles sacrés de l’État hébreu est de l’antisémitisme », rien que ça. Pour sa part, le ministre des affaires étrangères Elie Cohen a appelé le gouvernement de Netanyahou à user de tout son poids pour pousser la Suède à faire face à ce qu’il a qualifié d’islam radical pouvant prendre possession du pays et à interdire tout autodafé de la Torah. « S’ils ne se plient pas à cette exigence, nous serons contraints de prendre des mesures et de rappeler l’ambassadeur israélien de Stockholm », a-t-il menacé. Quel bel exemple de duplicité du discours et quelle grandeur du principe de la liberté d’expression à géométrie variable défendue par l’entité sioniste. Et pendant ce temps, des enfants palestiniens continuent de mourir dans l’indifférence du commandeur des croyants et accessoirement président du comité d’El Qods.
Slimane B.
