En déplacement au Canada, le président français, Emmanuel Macro a été pris à partie jeudi, par de nombreux manifestants, en faveur de l’arrêt de l’agression de l’occupant israëlien contre les palestiniens, depuis un an et le Liban à son sixième jour aujourd’hui, lui reprochant
« l’attentisme de Paris » et son soutien à Israël exprimé à maintes reprises, par « le droit d’israël à se défendre » alors qu’ils sont plus de 40 000 Palestiniens, enfants et femmes tombés en martyrs, dans les génocides des palestiniens à Ghaza, par l’armée d’occupation israëlienne.
«Il ne doit pas y avoir de guerre au Liban», avait déclaré plus tôt Emmanuel Macron sur le réseau social X, ajoutant que «nous appelons avec force Israël à cesser l’escalade au Liban, le Hezbollah à cesser les tirs vers Israël et tous ceux qui leur en fournissent les moyens de cesser de le faire», avait-il ajouté, alors que la demande de cessez-le-feu au Liban, annoncée la veille, mercredi par Paris et Washington devant le Conseil de sécurité de l’ONU a été, en moins de 24 heures « rejetée par l’exécutif israélien ». Emmanuel Macron qui a été pris à partie par des manifestants, ces derniers scandaient «Vous avez du sang sur les mains », « Honte à vous» lançaient les manifestants, notamment en anglais, ou bien « «Vous tuez des bébés en Palestine», à Emmanuel Macron, président d’un pays membre permanent au Conseil de sécurité, qui sortait alors d’une conférence de presse avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Dans sa réaction, le locataire de l’Elysée leur a lancé, «soyons clairs, nous ne vendons pas d’armes, nous demandons un cessez-le-feu, nous sommes allés au Conseil de sécurité pour cela», s’est-il notamment défendu face à des manifestants appelant à la fin de la guerre de l’occupant israëlien contre les peuples palestinien et libanais.
Lançant à une manifestante « ce que vous dites est inacceptable. Ils ont tué (la résistance palestinienne :Ndlr) des centaines de personnes» le président français s’est vu au cours d’un échange musclé avec une jeune femme, rappeler à l’ordre, par cette même femme, sur fond aussi du statut de la France, membre permanent au Conseil de sécurité de l’Onu, que « le Hamas n’est pas un groupe terroriste, mais un mouvement de résistance contre l’occupation illégale d’Israël de la Palestine».
K. B.