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DES CENTAINES DE VOIX CONTRE LE GÉNOCIDE À GHAZA : Manifestation devant le siège de l’ONU à New York 

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Des centaines de manifestants se sont rassemblés hier devant le siège des Nations unies à New York, pour dénoncer le génocide en cours à Ghaza, imputé à l’occupation sioniste, et exiger une action internationale immédiate pour mettre fin à la famine orchestrée dans l’enclave palestinienne.
Portant des pancartes et scandant des slogans puissants, les participants ont appelé les États membres de l’ONU à sortir de leur silence complice et à agir de toute urgence pour faire cesser l’agression génocidaire menée contre le peuple palestinien depuis octobre 2023. Ils ont particulièrement dénoncé l’arme de la faim utilisée de façon systématique depuis plusieurs mois, une stratégie militaire qualifiée de « crime contre l’humanité », qui a déjà causé la mort de milliers de civils, dont un nombre alarmant de nourrissons. Les slogans résonnaient avec force : « Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide », « L’aide humanitaire n’est pas un crime », « Le silence des Nations tue », ou encore « Famine orchestrée = arme de destruction massive». L’indignation des manifestants était palpable, alimentée par les chiffres tragiques qui s’accumulent chaque jour à Ghaza : des familles entières décimées en tentant d’accéder à un sac de farine, des enfants mourant de faim sous les décombres, et une enclave coupée du monde, soumise à un blocus méthodique et meurtrier. Les participants ont aussi pointé du doigt la responsabilité directe des États-Unis et de leurs alliés occidentaux dans cette tragédie. « Ce qui se passe à Ghaza est un crime de guerre, un génocide soutenu par les armes et les fonds américains », a déclaré l’un des organisateurs. « Les gouvernements qui fournissent un appui militaire, diplomatique ou logistique à l’État d’Israël doivent rendre des comptes devant le droit international. » La manifestation a également mis en lumière la complicité présumée de certaines organisations humanitaires occidentales. Les protestataires ont dénoncé le contrôle de l’entrée de l’aide humanitaire par l’armée sioniste, parfois en coordination avec certaines ONG américaines, contribuant ainsi à la politisation et à la militarisation de l’aide. Une accusation grave, qui reflète le climat de méfiance généralisée envers les mécanismes actuels de distribution de l’aide à Ghaza. « Il est inacceptable que l’accès à la nourriture soit conditionné par l’armée d’occupation », a lancé une manifestante. « Les enfants meurent de faim pendant que des cargaisons d’aide stagnent à la frontière ou sont détournées. Où est la conscience de l’humanité ? » Cette mobilisation intervient dans un contexte d’aggravation de la guerre génocidaire  dans la bande de Ghaza, où les conditions de vie sont qualifiées de catastrophiques par de nombreuses agences onusiennes. Depuis le début de l’année 2025, des milliers de Palestiniens sont morts de faim, selon des rapports médicaux locaux et des témoignages de survivants. Beaucoup ont été abattus alors qu’ils tentaient de récupérer de la farine ou de l’eau, tués délibérément par les forces d’occupation. La politique de famine mise en œuvre par l’État sioniste est dénoncée comme un outil de guerre, visant à briser la résistance palestinienne en affamant la population civile. Une stratégie criminelle que plusieurs ONG internationales, dont Oxfam, qualifient de punition collective. Les organisateurs de la manifestation ont appelé à la poursuite de la mobilisation mondiale contre les crimes commis à Ghaza. « Nous n’arrêterons pas tant que le blocus ne sera pas levé, tant que la faim ne sera pas vaincue, tant que la justice ne sera pas rendue aux victimes du génocide », a affirmé un représentant du mouvement « Voices for Gaza ». Cette manifestation s’ajoute à une série de mobilisations croissantes à travers le monde : à Londres, Johannesburg, Santiago, Istanbul ou encore Montréal, où des citoyens, des ONG et même des parlementaires s’élèvent contre l’inaction des grandes puissances face à ce qu’ils qualifient de nettoyage ethnique à ciel ouvert. Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU tarde à adopter des mesures contraignantes, et que les États-Unis continuent de bloquer les résolutions appelant à un cessez-le-feu, les manifestants de New York ont voulu rappeler que le droit international, la dignité humaine et la solidarité universelle ne peuvent être suspendus au bon vouloir des puissances militaires. « La faim n’est pas une arme. C’est une honte pour l’humanité toute entière », pouvait-on lire sur une banderole. Une phrase lourde de sens, qui résonne aujourd’hui comme un cri lancé à la communauté internationale : il est encore temps d’agir pour sauver Ghaza.
M. S.

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