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Denis Lavagne : «Prêts à tous les scénarios»

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Denis Lavagne, qui a métamorphosé la JSK depuis son arrivée à la barre technique de cette équipe peu après le début de cette saison, estime que plusieurs paramètres vont entrer en jeu dans cette finale et que l’équipe la mieux préparée sur tous les plans l’emportera.
«Nous partons à chances égales. On ne sait pas comment les deux équipes vont aborder le match. Ça se joue sur le contrôle émotionnel, être capable de jouer à son meilleur niveau le jour J un match de cette importance. C’est déjà le grand paramètre d’une finale. Jusqu’à présent, on a toujours répondu présent. L’équipe du Raja ça ressemble un peu à Berkane et à Sfax et contre ces équipes, on n’a pas perdu. Au contraire, on a eu par contre de bonnes performances. Pour moi, c’est du 50/50», a-t-il dit avant le départ des Lions de Djurdjura vers Cotonou.
Et s’il y a une appréhension à faire par le technicien français, c’est la manière avec laquelle ses joueurs abordent ce rendez-vous face au Raja de Casablanca. «Nos chances sont intactes, mais après ça dépend comment on va aborder le match. Est- ce qu’on va l’aborder comme on l’a fait contre Sfax, ou le match devant Coton Sport à Garoua ou à Yaoundé, ou est-ce qu’on sera plus craintifs ou stressés ? C’est là-dessus que ça va se jouer», a encore souligné le coach de la JSK.
C’est dire ainsi que l’aspect psychologique sera décisif dans ce rendez-vous maghrébin, surtout que le Raja de Casablanca a plus d’expérience dans les compétitions continentales par rapport à la JSK qui n’a retrouvé l’Afrique que la saison dernière après une absence de plusieurs années. Lavagne en est d’ailleurs conscients, même s’il estime que son équipe n’a rien à envier au représentant marocain. «Le Raja a plus d’expérience que nous, mais on est costauds mentalement et on l’a prouvé lors des matches précédents.», a-t-il assuré. Enfin, Lavagne pense n’écarte pas l’éventualité de voir les deux antagonistes recourir à la fatidique séance des tirs au but pour départager les deux équipes. «Le match peut aller à 120 minutes et peut-être jusqu’aux penalties. On a autant de chances que le Raja. On est là pour 90 minutes ou 120 minutes ou pour la séance des tirs au but. Il faut qu’on soit là, présents et prêts à tous les scénarios», a-t-il prévenu.
H. S.

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