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DÉMANTÈLEMENT, PAR LA DGSN, D’UN RÉSEAU CRIMINEL SUBVERSIF À EL-OUED : L’Algérie traque les cyber-terroristes

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Face à l’escalade de la cybercriminalité et la diffusion d’informations fausses et trompeuses, visant à déstabiliser l’unité nationale et les institutions de l’État, et à porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public, les autorités algériennes ont pris conscience de ces risques et ont intensifié leurs actions, afin de déjouer ces tentatives de propagande profitant aux organisations terroristes, notamment celles activant depuis l’étranger. Ce n’est un secret pour personne, l’Algérie est visée de plein fouet par des desseins maléfiques, y compris par ses enfants traîtres, qui excellent dans la conspiration contre le pays et son peuple. Des mercenaires à la solde d’officines hostiles, profitant des réseaux sociaux et des différentes plateformes du web, pour mener des campagnes médiatiques ô combien malveillantes. Considérés comme des points d’appui à ces groupes, à travers la propagande, le partage de posts et autres publications subversives, via Internet, des réseaux criminels subversifs appelant au chaos et opérant dans le sud algérien, ont été neutralisés. Notamment dans la région d’El-Oued, où un groupe constitué de 15 individus, qui traitaient avec des parties hostiles à la patrie, à travers l’espace cybernétique, dans l’objectif de porter atteinte à l’unité nationale, a été mis hors d’état de nuire. Une opération menée par la brigade de lutte contre la cybercriminalité relevant du service de wilaya de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’El-Oued, à la faveur d’investigations techniques minutieuses, qui ont donné lieu à l’identification des individus de ce réseau criminel. Selon un communiqué des services concernés, « les membres incriminés s’adonnaient à la falsification d’informations, à la diffusion et à la promotion de nouvelles tendancieuses et de séquences vidéo truquées parmi le public, à travers les réseaux sociaux ». Le même document précise entre autres, qu’« il s’agit d’une affaire d’association de malfaiteurs aux fins de commettre des crimes et délits, porter atteinte à l’ordre public, diffuser et propager délibérément, au moyen d’un support électronique de fausses informations tendancieuses parmi le public et les envoyer à l’étranger, dans l’objectif de porter atteinte à l’unité nationale et à l’intérêt national, de nature à nuire aux Institutions de l’État et à leur stabilité, en se liant avec des parties hostiles à la patrie ». Par ailleurs, il est utile de souligner que ce contexte est indissociables des menaces provenant de la criminalité transfrontalière, où il a été prouvé que le Makhzen marocain, à travers ses liens incestueux avec l’entité sioniste, coopère ouvertement avec ces groupes criminels et leurs « commanditaires ». D’où le rôle essentiel que jouera la cohésion du peuple, et la confiance de ce dernier dans les institutions de l’État.

CYBERCRIMINALITÉ, L’ALGÉRIE RENFORCE SON ARSENAL JURIDIQUE
Dans le même contexte, la tenue récente du Séminaire national sur la cybercriminalité, en collaboration avec le Conseil de l’Europe, illustre parfaitement l’intérêt porté par l’État algérien à cette urgence majeure. À ce juste titre, le ministère algérien de la Justice a entamé plusieurs démarches visant à permettre aux autorités du pays de faire face, de manière efficace, à ces fléaux qui menacent la société et les Institutions publiques. De nouvelles mesures incluant la mise à niveau, la formation et l’encadrement juridique pour le corps des magistrats spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité, dans le but de développer leurs connaissances et parvenir ainsi à une lutte effective et efficiente contre ce type de criminalité. Une initiative qui dénote, de ce fait, de l’importance pour l’Algérie d’actualiser l’arsenal juridique et la mise en conformité des Institutions nationales de la Justice, et de renforcer la vigilance et la sécurité des systèmes informatiques au niveau national.

PLUS DE 4 TONNES DE KIF ET 8 MILLIONS UNITÉS PSYCHOTROPES DÉTRUITS ET INCINÉRÉS
Conformément aux lois relatives à l’incinération et à la destruction des stupéfiants de toutes sortes, et en présence des autorités civiles et sécuritaires locales et régionales, il a été procédé, lundi 25 septembre, à la crémation de plus de 4 tonnes de kif traité, et de 8 millions de comprimés psychotropes, à Oued Sly, dans la wilaya de Chlef, au niveau de la 1ère Région militaire. C’est après que les autorités compétentes aient collecté toutes les substances saisies sur l’ensemble du territoire national, lors des différentes opérations menées par les différents services de l’Armée, la Gendarmerie, la Police et les Douanes. Une action qui s’est déroulée sous la supervision de la commission spécialisée chargée de la destruction des stupéfiants et substances psychotropes et qui est présidée par le représentant de l’autorité judiciaire compétente au niveau régional. Notons, dans cet ordre, que le processus de destruction a été réalisé dans le respect total des conditions de sécurité, en tenant compte de la protection de l’environnement et en adhérant aux cadres et mécanismes de mise en œuvre de ce processus, après que toutes les substances ont été pesés, inventoriés et scellés, avant de les détruire conformément aux techniques et normes légales. Une opération qui confirme ainsi la pertinence des efforts nationaux consentis dans le domaine de la lutte contre le narcotrafic, notamment à travers la présence permanente et efficiente sur le terrain des différents corps de sécurité qui œuvrent sans relâche à mettre en échec toute tentative visant à inonder notre pays avec ces drogues, notamment à travers nos frontières ouest.
H. S. A.

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