Les services de la sûreté de wilaya de Sidi Bel-Abbès ont réussi à démanteler un réseau de trafic d’un « très dangereux » psychotrope, le LSD, lors d’une opération ayant permis de saisir une importante quantité de cette drogue, a-t-on appris jeudi du chargé de communication de ce corps de sécurité. Selon le commissaire de police Nasreddine Belabbes, cette opération a été réalisée sur la base d’informations parvenues à la brigade de lutte contre les stupéfiants, selon lesquelles trois personnes âgées entre la vingtaine et la quarantaine tentaient d’écouler cette drogue. L’enquête a permis d’identifier les mis en cause dont un étudiant universitaire en possession de 160 unités de cette drogue en forme de papiers ressemblant aux timbres postaux qui sont placés sous la langue, ainsi qu’une somme d’argent qui dépasse les 90.000 DA, a-t-il précisé.
Le commissaire de police a également fait savoir que le prix de cette drogue dangereuse, appelée localement « tabaâ » (timbre), atteint 12.000 DA l’unité, selon les éléments de l’enquête, ajoutant qu’après la finalisation des procédures juridiques, les suspects ont été présentés jeudi devant la justice. Les éléments de la police ont fourni de grands efforts pour le démantèlement de ce réseau criminel, notamment en raison des difficultés de découvrir ce nouveau type de stupéfiant dangereux, nécessitant la formation sur cette question et l’intensification des recherches et des investigations, a-t-il souligné. La même source a déclaré que « le traitement de cette affaire liée au trafic de drogue est une première au niveau national », signalant que les investigations se poursuivent pour appréhender les autres membres de ce réseau criminel, qui active dans ces stupéfiants introduits à travers les frontières ouest du pays. Pour rappel, la drogue LSD est l’acronyme de « diéthyllysergamide ».
Ce type de stupéfiants est considéré comme le plus nocif parmi les psychotropes et se présente sous forme de liquide ou de gouttes, ainsi que sous forme de comprimés ou de papier placé sous la langue, provoquant chez son utilisateur des hallucinations et accélération du rythme cardiaque, ainsi que la sécheresse de la bouche, la perte de la notion du temps et d’autres symptômes.
Saisie de 25 kilos de drogues à Annaba
Le service régional de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, dont le siège se trouve à Annaba, a démantelé un réseau de trafic de stupéfiants et saisi 25 kilos de drogues, a-t-on indiqué jeudi dans un communiqué de la sûreté de wilaya. La même source, a précisé que le service régional de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants de la région Est a saisi, au cours de la même opération, un véhicule touristique utilisé pour le transport de drogues. Les mesures juridiques ont été prises à l’encontre des personnes impliquées dans cette affaire en coordination avec le procureur de la République territorialement compétent, a ajouté le même document.
Covid-19 : Le variant Delta 60% plus contagieux
Le variant Delta du coronavirus, désormais dominant au Royaume-Uni, est 60% plus contagieux que son prédécesseur dans le pays, selon une étude publiée vendredi, à trois jours de l’annonce de la décision du gouvernement sur la levée des dernières restrictions. Le ministre de la Santé Matt Hancock avait récemment évoqué le chiffre de 40%. Selon cette étude des autorités sanitaires britanniques (Public Health England), 42.323 cas (contre 29.892 il y a une semaine) de ce variant identifié en Inde ont été détectés au Royaume-Uni, où il représente plus de 90% des nouveaux cas. Public Health England juge toutefois « encourageant » d’observer que cette augmentation ne s’accompagne pas d’une augmentation des hospitalisations dans les mêmes proportions. Un millier de patients atteints par le coronavirus se trouvent actuellement dans les hôpitaux britanniques.
« Les données indiquent que le programme de vaccination continue à atténuer l’impact de ce variant » chez les populations où le nombre de personnes ayant reçu deux doses de vaccin est élevé, souligne l’organisme public. Si « la vaccination », « notre meilleure défense », « réduit le risque de maladie grave, elle ne l’élimine pas », a souligné Jenny Harries, directrice générale de l’Agence de sécurité sanitaire britannique.
Le représentant de la Chine à l’ONU s’oppose à la politisation des questions humanitaires et décrie l’unilatéralisme
Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Zhang Jun, a appelé jeudi les pays à défendre un véritable multilatéralisme. Lors d’une réunion avec le Haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés Filippo Grandi sur le statu quo mondial des réfugiés face à la COVID-19, il a noté que « le monde traversait à la fois une crise sanitaire causée par le nouveau coronavirus et une crise du multilatéralisme face aux impacts de l’unilatéralisme ». « Le monde est loin d’être pacifique et l’unilatéralisme n’a jamais disparu », a déclaré M. Zhang, notant que « certains pays, sous couvert de multilatéralisme, pratiquent la politique du plus fort et la confrontation entre blocs, générant des conséquences plus dangereuses et plus destructrices ». L’ambassadeur a appelé « tous les pays à unir leurs efforts pour défendre un véritable multilatéralisme et à s’opposer à la politisation des questions humanitaires et aux sanctions unilatérales ». La Chine « continuera de soutenir le HCR et d’autres organismes multilatéraux dans leurs opérations pour protéger les réfugiés et d’autres groupes vulnérables conformément aux principes directeurs des Nations unies en matière d’aide humanitaire », a souligné M. Zhang. Faisant le point sur les priorités de son agence, M. Grandi a estimé que la pandémie de nouveau coronavirus avait eu « de graves répercussions sur les réfugiés du monde entier », disant se « réjouir de renforcer la coopération avec la Chine et d’autres parties pour relever conjointement les défis »
Un décès et 3 blessés dans un accident à Tizi-Ouzou
Une personne a perdu la vie et 3 autres ont été blessées jeudi en soirée lors d’un accident de la circulation survenu sur l’autoroute vers Draa El Mizan, Sud-ouest de Tizi-Ouzou, a rapporté vendredi un communiqué de la Protection civile. il s’agit du dérapage d’un véhicule léger, à bord duquel se trouvaient les 4 personnes, dans un ravin, causant la mort d’un jeune homme âgé de 19 ans et des blessures à ses 3 accompagnateurs, évacués vers le CHU Tizi Ouzou.
47 pays africains incapables de vacciner 10% de leurs populations
Neuf pays africains sur 10 pourraient ne pas atteindre l’objectif qui consiste à vacciner 10% de leurs populations, selon le bureau africain de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Au total 47 des 54 pays africains, soit près de 90 %, ne devraient pas être en mesure d’atteindre l’objectif qui consiste à vacciner 10% de leur population d’ici septembre, précise l’organisation. « Alors que nous nous approchons des cinq millions de cas et qu’une troisième vague se profile, beaucoup des nôtres parmi les plus vulnérables restent dangereusement exposés à la Covid-19 « , a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. » Il a été montré que les vaccins permettent d’éviter des cas et d’empêcher les décès, c’est pourquoi les pays qui le peuvent doivent partager en urgence des vaccins contre la Covid-19. L’Afrique a désespérément besoin de ce partage de doses « , a-t-elle insisté.
Avec 32 millions de doses, l’Afrique compte pour moins de 1% des plus de 2,1 milliards de doses administrées dans le monde.
Tout juste 2% du 1,3 milliard d’habitants sur le continent ont reçu une dose et seuls 9,4 millions d’Africains sont entièrement vaccinés.
Ethiopie : 30 000 enfants risquent de mourir de faim au Tigré
Des dizaines de milliers d’enfants souffrant de malnutrition risquent de mourir dans la région éthiopienne du Tigré (Nord), désormais touchée par la famine et où l’aide humanitaire peine à arriver, ont mis en garde vendredi les Nations unies. « Sans accès humanitaire pour augmenter notre aide, quelque 30 000 enfants souffrant d’une sévère malnutrition dans ces zones extrêmement peu accessibles courent un grand risque de mourir », a déclaré à Genève James Elder, porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Les combats depuis novembre au Tigré ont perturbé les récoltes dans une région déjà en situation d’insécurité alimentaire. Les agences humanitaires de l’ONU ont prévenu jeudi que des millions de personnes y avaient besoin d’aide alimentaire, dont 350 000 sont menacées de famine, et ont dénoncé le blocage de l’aide par des « groupes armés », sans les identifier individuellement. Le conflit au Tigré met aux prises les forces des anciennes autorités régionales – issues du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF) – et l’armée fédérale éthiopienne, épaulée par des troupes des autorités régionales voisines de l’Amhara, ainsi que par l’armée érythréenne.