L’ONG américaine Defense Forum Foundation (DFF), par la voix de sa présidente Suzanne Scholte, a exprimé un soutien sans équivoque à la cause sahraouie, dénonçant les manœuvres de l’occupant marocain pour imposer un pseudo « plan d’autonomie » au Sahara occidental. Lors d’une déclaration publique relayée par plusieurs médias internationaux, Scholte a appelé les États-Unis à jouer un rôle actif dans la résolution de ce conflit « oublié », qualifiant le peuple sahraoui de modèle de dignité et de résistance. « Le peuple sahraoui n’acceptera jamais le pseudo ‘plan d’autonomie’ de l’occupant marocain, encore moins de vivre sous occupation », a-t-elle martelé. Militante chevronnée des droits de l’homme, Suzanne Scholte, qui œuvre depuis plus de trente ans pour la paix et le respect du droit international, a déclaré n’avoir « jamais rencontré de peuple plus admirable que les Sahraouis ». Elle a souligné que ceux qui soutiennent l’annexion du Sahara occidental par l’occupant marocain « ignorent totalement les faits historiques, ou pire encore, sont rémunérés pour bloquer les aspirations légitimes des Sahraouis ». Selon elle, des millions de dollars sont versés à des cabinets de lobbying basés aux États-Unis afin de convaincre les membres du Congrès américain de soutenir la position de l’occupant marocain. Une stratégie cynique qui vise à enterrer toute possibilité d’autodétermination pour le peuple sahraoui, en dépit des résolutions des Nations unies et du droit international. « Des lobbyistes américains sont payés pour manipuler l’opinion politique, alors que le département d’État lui-même documente chaque année les violences exercées contre les civils sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc », a dénoncé Scholte. La présidente de la DFF a également écrit une lettre ouverte à l’ancien président Donald Trump, l’exhortant à contribuer à la résolution de ce conflit long de plusieurs décennies. « Mettre fin à cette guerre serait dans l’intérêt stratégique des États-Unis, car cela favoriserait la stabilité et la prospérité dans une région riche en ressources naturelles et proche de nos côtes », a-t-elle plaidé. Elle a rappelé que les conditions de vie dans les territoires occupés du Sahara occidental sont régulièrement classées parmi les pires au monde, notamment par l’organisation Freedom House, qui dénonce année après année le manque de libertés et la répression systématique menée par l’occupant marocain. En parallèle, de nombreuses ONG internationales comme Amnesty International, Human Rights Watch, Reporters sans Frontières ou encore l’Organisation mondiale contre la torture ont toutes confirmé les violations graves et répétées commises contre les Sahraouis, en particulier dans les territoires occupés où la brutalité de l’administration marocaine est qualifiée de « systémique ». La DFF a récemment dépêché une délégation de haut niveau dans les camps de réfugiés sahraouis situés en Algérie. Cette mission a permis à ses membres de rencontrer des responsables de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et de constater directement la résilience d’un peuple qui, malgré des décennies d’exil, continue de revendiquer pacifiquement son droit à l’autodétermination. Dans son message, Scholte a également souligné l’échec cuisant du processus onusien lancé en 1991, qui devait permettre la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui, mais qui reste bloqué à ce jour, notamment à cause de l’obstruction systématique de l’occupant marocain. « Le président des États-Unis a aujourd’hui l’opportunité de mettre fin à cette guerre oubliée, de sauver des vies et d’apporter la liberté à un peuple dont la cause est juste et conforme aux principes fondateurs de la démocratie américaine », a conclu Scholte, appelant à un sursaut moral et diplomatique de la part de Washington.
M. Seghilani
