Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, lors de la réunion du Conseil, des ministres de ce dimanche, que l’État « poursuivra son processus de relance générale, pour se relever et se défaire des effets de la précédente période dont les retombées ont été catastrophiques et très graves pour le pays ».
Lors de cette réunion, la Déclaration de la politique générale du Gouvernement, dont l’exposé a été présenté par le Premier ministre, a été adoptée. Le président de la République a également ordonné de fixer un délai d’un mois au maximum pour les commissions de contrôle de mise en œuvre de ces décisions, en accordant la priorité aux décisions urgentes.
Cela traduit la volonté du Chef de l’État de relancer la dynamique du développement, d’encourager l’économie productive, de développer les zones d’ombre. À ce titre, il a appelé les ministres de l’Intérieur, des Travaux publics et des Transports, à élaborer un plan national, notamment pour les communes enclavées et les wilayas nouvellement créées, en vue de prendre en charge l’état des routes et de l’aménagement urbain. L’État est décidé à concentrer ses efforts et ses énergies sur un développement global du pays pour traduire dans les faits, les principes et les fondements de l’Algérie nouvelle qui se veut libérée des scories d’une gestion bureaucratique et inefficace qui avait mis en danger les équilibres stratégiques du pays.
Le président de la République a tenu d’ailleurs à le souligner en affirmant :
« l’État poursuivra son processus de relance générale, pour se relever et se défaire des effets de la précédente période dont les retombées ont été catastrophiques et très graves pour le pays », indique un communiqué qui a sanctionné les travaux du Conseil des ministres.
Il y a lieu de rappeler que le chef de l’état avait insisté à plusieurs reprises sur la moralisation de la vie politique et publique, la relance de l’économie productive et la libération des pratiques de la rente qui ont bloqué la dynamique de développement du pays qui avait connu une explosion des importations tous azimut de produits en tous genres mettant en péril plusieurs secteurs productifs aussi bien publics que privés qui ont vu leur produit menacé par une concurrence déloyale parfois au détriment du trésor public et de la santé du consommateur.
La Déclaration de la politique générale du Gouvernement prouve que l’État est déterminé à accorder tout l’intérêt souhaité à la protection de la production nationale, notamment agricole pour assurer une autosuffisance et la sécurité alimentaire, réduire les importations et engager une dynamique visant, à terme, à dégager un excédent exportable.
La politique générale du Gouvernement accorde la part belle au secteur industriel, notamment la production de médicaments et de produits pharmaceutiques, dont la dépendance aux importations n’est pas sans conséquences sur la sécurité sanitaire du pays, et qui absorbent de gros montants du budget du secteur de la Santé. L’État veut encourager les capacités de production locales qui sont un réel potentiel susceptible de libérer le pays du fardeau des importations. La déclaration de politique générale insiste également sur la nécessité de développer la Culture et l’Éducation pour assurer une formation de qualité aux compétences de demain qui auront la charge d’arrimer le pays à la dynamique mondiale du progrès et du bien-être.
Le communiqué du Conseil des ministres traduit dans une large mesure, la volonté de l’État de mettre le pays sur les rails du développement réel loin des surenchères qui avaient profité à la Issaba et mis le pays aux portes de la ruine.
Ce sont les grandes lignes d’une nouvelle dynamique de développement national qui sont définies par la déclaration de politique générale du Gouvernement et à laquelle l’ensemble des citoyens sont appelés à adhérer.
Slimane B.
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