Les dernières turbulences qu’a connu la wilaya de Béjaïa, notamment avec les fermetures du CET Sidi-Boudraham et de la décharge de Boulimat appelle chaque citoyen à œuvrer dans le sens de préserver la santé publique, d’où les désagréments engendrés par lesdites fermetures. Pour rappel, les citoyens de Helil dans la commune de Oued Ghir ont protesté le 25 Avril passé contre l’implantation du CET de Sidi- Boudraham en demandant la délocalisation dudit centre d’enfouissement technique, tout en fermant la RN12 au niveau de Oued-Ghir. Ce qui avait engendré un embouteillage et une situation délicate, induite par cette fermeture et le 26 du même mois, ils avaient procédé à la fermeture de la voie ferrée. Le 06 Mai passé, les habitants du village Amtik Tafath qui relève administrativement de la commune de Béjaïa, avaient procédé à la fermeture de la voie qui mène vers l’ex-décharge de Boulimat.
Une décharge fermée depuis huit mois, soit depuis le mois d’Août 2015 a été rouverte aux camions du service d’hygiène de la municipalité de Béjaïa. C’est dans l’optique justement d’une meilleure conscience de ce phénomène et par soucis de santé publique que certaines parties avaient appelé à plus de responsabilité. à cet effet, le bureau de wilaya du parti Rassemblement Espoir d’Algérie, TAJ Béjaïa et dans un communiqué qui nous est transmis, on peut lire « La situation n’est plus supportable. Bejaia étouffe sous le poids des déchets ménagers.
Depuis la fermeture de la décharge de Boulimat et la controverse autour du centre d’enfouissement technique (CET) de Sidi-Boudrahem de Béjaïa et à l’approche du mois sacré et de la saison estivale, la situation peut se compliquer pour constituer un risque majeur pour la santé publique. ». La gravité de la situation a été aussi notée dans ledit communiqué, ou on peut lire encore « Conscient de la gravité de la situation, le bureau de wilaya du parti Rassemblement Espoir de l’Algérie « TAJ BEJAïA » demande à toutes les parties concernées (administration et assemblées élues) de mettre de côté les déférents politiques et concentrer leurs efforts sur la problématique afin de trouver la solution la plus indiquée pour éviter à la ville de Béjaïa un destin catastrophique et peu enviable. ».
Enfin, on dit que l’heure est grave, comme on peut le lire aussi dans ce communiqué. « L’heure est grave. La responsabilité est partagée. L’action doit être concertée pour le bien de tout le monde. ».
M.R.