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DE BUENOS AIRES À STOCKHOLM, LES PEUPLES SE LÈVENT CONTRE LE GÉNOCIDE À GHAZA : Solidarité planétaire

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Alors que l’agression israélienne contre Ghaza et les territoires palestiniens occupés entre dans son vingtième mois, un puissant souffle de solidarité traverse la planète. De Buenos Aires à Stockholm, des dizaines de milliers de citoyens sont descendus dans les rues pour exiger la fin des massacres, dénoncer l’impunité israélienne et rappeler aux gouvernements leur devoir moral de ne pas rester silencieux face à ce qui est désormais reconnu par de nombreuses voix comme une guerre d’extermination.
Depuis Buenos Aires jusqu’à Stockholm, en passant par Berne, Alger ou Berlin, la clameur des peuples se lève contre le massacre des Palestiniens à Ghaza. Un cri puissant traverse les continents, exigeant la fin de l’impunité, la justice pour les victimes, et un engagement réel des gouvernements. Face à l’extrême brutalité du siège imposé à Ghaza, qui a déjà fait plus de 187 000 victimes, dont une majorité de femmes et d’enfants, et des milliers de disparus, l’Histoire retiendra ceux qui ont parlé – et ceux qui se sont tus.

Marche historique contre le soutien argentin à Israël
Dans la capitale argentine, Buenos Aires, une manifestation d’une ampleur inédite depuis des années a rassemblé des milliers de personnes, mobilisées contre les crimes de guerre perpétrés par Israël à Ghaza et en Cisjordanie occupée, y compris à ElQods. Organisée par la « Coordination indépendante pour la Palestine » et la « Commission argentine de solidarité avec le peuple palestinien », la marche, soutenue par des dizaines d’organisations politiques et sociales, a emprunté les avenues Callao et Corrientes jusqu’à la Place de Mai, haut lieu des mobilisations historiques argentines. Les manifestants ont dénoncé les massacres israéliens, les destructions massives d’infrastructures civiles, le blocus des aides humanitaires, ainsi que les exactions en Cisjordanie. Ils ont aussi fustigé la récente visite du président argentin Javier Milei en Israël, son soutien à la droite extrémiste de Benyamin Netanyahou, et l’annonce du transfert de l’ambassade argentine à El-Qods en 2026, décision perçue comme une grave provocation. Sur la place de Mai, plusieurs figures engagées ont pris la parole, dont Tilda Rabi’, présidente de l’Union des entités argentino-palestiniennes, qui a affirmé avec force : « Ce gouvernement ne parle pas au nom du peuple argentin. Notre message est clair : pas en notre nom ! » La manifestation s’est conclue par un concert de l’artiste Malena D’Alessio, qui a exhorté la communauté artistique à sortir de son silence.

À Berne, la voix des consciences suisses brise le tabou du “neutralisme complice”
En Suisse, une manifestation nationale exceptionnelle a rassemblé entre 10 000 et 20 000 personnes à Berne, capitale fédérale, répondant à l’appel d’une large coalition regroupant syndicats, ONG et partis politiques comme le Parti socialiste suisse, les Verts ou Amnesty International. L’ancienne présidente de la Confédération, Ruth Dreifuss, a lancé un appel vibrant depuis la place fédérale : « Il est temps d’abandonner le confort du silence. Ce que nous vivons est une guerre contre l’humanité. Notre neutralité ne peut justifier notre inaction face à un génocide. » Malgré quelques interruptions dans la foule, Dreifuss a tenu bon : « C’est dans l’unité que réside notre force. Divisés, nous perdons notre voix. » Cédric Wermuth, président du Parti socialiste, a été encore plus incisif : « Le gouvernement suisse, par son silence, devient complice. Il faut suspendre tout commerce militaire avec Israël. » Quant au sénateur Carlo Sommaruga, il a exhorté le Conseil fédéral à prendre des mesures concrètes pour un cessez-le-feu permanent, accusant les autorités suisses de se retrancher derrière une neutralité qui n’a plus rien d’éthique. Les manifestants ont exigé une rupture des coopérations sécuritaires et commerciales avec Israël, ainsi qu’une dénonciation ferme des violations des droits humains à Ghaza.

L’Europe en écho : Londres, Rome, Berlin, Stockholm mobilisées
En parallèle, plusieurs capitales européennes ont vu défiler ce samedi des foules immenses, toutes unies par une même indignation : l’horreur perpétuelle à Ghaza.
À Londres, des dizaines de milliers de manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et appelé à un « arrêt immédiat du génocide à Ghaza », dénonçant également l’implication britannique dans la livraison d’armes à Israël. La guerre contre l’Iran, qui s’intensifie depuis neuf jours, a également été au cœur des préoccupations, les manifestants craignant un embrasement régional aux conséquences catastrophiques. À Berlin, devant le Bundestag, les manifestants ont déployé le drapeau iranien et exigé des sanctions contre Israël. Reuters rapporte une forte participation à cette manifestation, qualifiée de majeure, avec une présence massive de jeunes. À Rome, Stuttgart, Århus et Stockholm, des cortèges massifs ont traversé les centres-villes, brandissant des photos d’enfants palestiniens tués, et des banderoles portant des messages sans équivoque : « Stop au génocide », « Plus jamais ça », « La Palestine vivra ». En Suède, la militante Janine O’Keefe a appelé à la mobilisation continue : « Le monde regarde, mais il est temps qu’il agisse. Nous ne pouvons tolérer davantage de crimes contre l’humanité ».

Algérie : la “Caravane Somoud” de retour, le peuple toujours mobilisé
Pendant ce temps, en Algérie, la « Caravane de la Résistance » est revenue au pays après avoir franchi la frontière tunisienne, faute d’autorisation pour continuer vers Ghaza via la Libye. Accueilli avec ferveur, le convoi se rendra à Sétif puis à Alger, où une cérémonie symbolique est prévue devant la Grande Mosquée d’Alger, dans l’objectif de préparer une « Caravane de la Résistance 2 ».
Le député Youssef Aajissa, membre de la coordination, a salué « une mobilisation qui relance la dynamique maghrébine au service de la cause centrale, la Palestine », ajoutant que cette initiative a « brisé le mur du silence et ravivé la conscience populaire. » Le coordinateur tunisien, Wael Nour, a dénoncé l’attitude des autorités de l’est libyen qui ont empêché l’avancée de la caravane, malgré les garanties obtenues. Quinze militants avaient été brièvement arrêtés, provoquant une vive réaction des participants et des ONG.
M. S.

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