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DANS UN CONTEXTE MARQUÉ PAR LE RETOUR DE L’ALGÉRIE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE : Singulière fête de l’Indépendance

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Ce 5 juillet 2023, les festivités marquant le 61e anniversaire de la Fête de l’indépendance coïncident avec la clôture des festivités de célébration du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale.

Le 5 juillet 1962, 132 ans après son invasion par la France, l’Algérie recouvrait son indépendance au terme d’un très long combat contre l’occupation coloniale française et de près de huit années de guerre et de souffrances indicibles. Quelques jours avant, le 1er juillet 1962, le référendum d’autodétermination avait donné pour résultat, comme on s’y attendait, un oui massif pour l’indépendance. C’était un moment unique : l’objectif pour lequel ont lutté des générations d’Algériens depuis que leur pays a été envahi par les colonialistes français, était enfin réalisé. Chacun, en Algérie, se sentait, pour la première fois, libre. Pour fêter cet événement, des hommes et des femmes, de tous âges, vêtus de leurs beaux habits, brandissant les drapeaux de l’Algérie, vert et blanc avec le croissant et l’étoile en rouge, ont occupé la rue partout, dans les villes et les villages, et ont chanté et dansé, nuit et jour. Les combattants de l’Armée de libération nationale (ALN), artisans de cette victoire, étaient dans cette foule, au milieu des youyous. Soixante ans après, il y a juste un an, l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’ALN, organisait le défilé militaire du 5 juillet 2022, laissant des images significatives dégagées par ses unités, qui confirment le développement atteint par notre armée et sa maîtrise des différentes armes, sciences et technologie. Les premiers moments de l’Algérie indépendante avaient été difficiles. Animé de la ferme volonté de réussir son décollage par le développement économique, notre pays a pu compter, dans ces instants, sur le concours fraternel de nombreux amis, dans la lignée, et parfois les mêmes, des Amis de sa Glorieuse guerre de libération qui avaient apporté soutien et appui à sa cause juste. Dès l’indépendance proclamée, ces amis de l’Algérie ont traversé les frontières, quitté les écoles, les facultés, les centres de recherche ou les laboratoires où ils officiaient pour aider les Algériens à reconstruire leur pays. Ils ont mis leurs compétences au service du peuple algérien là où le vide avait été laissé par le départ des Européens : dans le système éducatif, à l’Université, dans les hôpitaux, dans l’économie,… L’Association internationale des Amis de la Révolution algérienne, dont les travaux de l’assemblée générale constitutive ont débuté hier, lundi à Alger, permettra de ne jamais les oublier. Les acteurs politiques de l’époque témoignent que « durant les premières décennies après l’indépendance, l’Algérie a connu une belle aventure du développement, marquée notamment par une industrialisation prometteuse, un renouveau de l’agriculture, et une propagation de l’enseignement à tous les niveaux et à travers tout le pays. Cette étape, malheureusement inachevée à l’époque, a été portée par une fierté nationale, et notamment une fierté de la jeunesse mobilisée, et s’est accompagnée et nourrie du recouvrement de la souveraineté nationale sur les richesses naturelles du pays, des terres agricoles aux mines et aux hydrocarbures ». Aujourd’hui, l’Algérie, fidèle à Novembre, est, de nouveau, dans cette lancée prometteuse. Au plan international, l’Algérie est respectée de ses partenaires à travers le monde. Dans quelques mois, le 1er janvier 2024, notre pays occupera son siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Ces jours-ci, une Algérienne, Sabrina Gahar, a été élue au siège des Nations unies, en qualité de membre du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Ce comité, composé de 14 experts indépendants, est chargé du suivi de l’application par les Etats parties de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, ratifiée par l’Algérie en 2004. Dans les instances internationales, comme l’Union africaine, tout prouve que l’Algérie a repris son rôle majeur inscrit, cette fois, dans la dynamique d’émergence du nouveau monde multipolaire, et toujours au service des causes justes, particulièrement celles des peuples sahraoui et palestinien.
M’hamed Rebah

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