Usant de ruse et de roublardise Nacer Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères tente de jouer au funambule en dénonçant les actes commis par des colons extrémistes en Cisjordanie, mais ne remet pas en cause la politique de normalisation menée à la hussarde par son pays.
Il tente l’exercice de dédouaner son acolyte Netanyahou en affirmant qu’il dénonce les actes commis par certains membres extrémistes du gouvernement israélien. C’est de l’opportunisme politique bas de gamme car comment expliquer qu’il reste sourd aux appels du peuple marocain qui continue de manifester contre la normalisation et comment il tente de trouver des colombes et des faucons dans un gouvernement israélien d’extrême droite honni même par ses électeurs qui voient en lui la source de tous leurs malheurs et un danger potentiel pour l’existence même de l’entité.
Il refuse d’évoquer même par des propos sibyllins ou à demi-mots l’éventualité d’une rupture avec l’entité sioniste et cela démontre que ni lui ni son chef de gouvernement Akhenouch, ne sont plus souverains dans leurs choix et décisions politiques.
Ils sont téléguidés et dans leur chute dans l’escarcelle de l’entité sioniste, ils vont entrainer tout le pays qui se retrouvera exsangue lui dont le peuple est déjà martyrisé par des conditions sociales difficiles. Pour un pays dont le roi est président du Comité El-Qods, le silence devant les crimes et atrocités commis par l’entité sioniste sont de la pure trahison à la cause palestinienne.
Le Maroc officiel a choisi le camp de la complicité et de la trahison et il l’assume pleinement malgré les tentatives de certains responsables de montrer, de temps à autre, des critiques qui relèvent plus de l’hypocrisie politique que-autre chose.
Bourita a poussé son culot jusqu’à refuser de répondre ou de commenter les appels à la rupture des relations avec l’entité sioniste qui émanent de larges couches du peuple marocain tout en affirmant, qu’on nous laisse travailler dans la sérénité pour développer nos relations avec Tel Aviv. Rien que ça, une posture « d’à-plat-ventriste » qui renseigne sur l’alignement sans équivoque du Maroc officiel aux thèses de l’entité sioniste qui a commis les crimes les plus abjects à l’origine d’une mobilisation des peuples à travers le monde mais qui ne semblent pas avoir ému ou susciter la moindre réaction de compassion chez Bourita et ses acolytes du gouvernement Akhenouch.
Ce qui confirme encore plus que le Maroc est le complice avéré de l’entité sioniste dans le génocide qu’elle mène en Palestine est que Bourita dans sa déclaration au site ‘’Hespress’’, proche du Makhzen, parle d’éléments extrémistes qui commettent des crimes contre les hôpitaux, les écoles et les camps de réfugiés, mais n’évoque en aucun cas la responsabilité du gouvernement de Netanyahou qui avait, lui, pourtant assumé les frappes contre des cibles civiles et contre des populations sans défense qui ont valu à Israël et ses dirigeants des poursuites devant la Cour pénale internationale. Bourita vient de donner la preuve que le Maroc et Israël sont deux pôles de l’axe du mal, deux entités colonialistes qui se soutiennent et qui s’allient au mépris des lois et de la légalité internationale pour mener leur guerre d’occupation au Sahara occidental et en Palestine occupée.
Slimane B.
