Complémentaire de la résistance du peuple palestinien et de sa lutte pour récupérer ses territoires occupés par l’entité sioniste, la bataille juridique se poursuit pour balayer des institutions internationales, la politique occidentale de « deux poids, deux mesures » qui garantit l’impunité aux crimes sionistes contre la Palestine. Ainsi, selon les médias locaux, cités par l’APS, plus de 650 avocats chiliens ont déposé mardi une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour ses crimes contre l’humanité, génocide et crimes de guerre contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris à El-Qods-Est. La plainte a été déposée par une délégation d’avocats dirigée par Nelson Haddad, ancien ambassadeur du Chili en Égypte, en Irak et en Jordanie, et par des membres du Sénat, président de la Commission des droits de l’Homme et des relations internationales, Francesco Shahwan, et l’avocat chercheur Rodolgo Marconi. Haddad a déclaré qu’ »il était probable que d’autres avocats de différents pays d’Amérique latine se joindraient pour soutenir la plainte ». Le peuple chilien sait ce que signifient les crimes contre l’humanité après avoir subi la dictature de Pinochet, installée par les États-Unis et soutenue par les occidentaux et par l’entité sioniste. Pour rappel, le 11 septembre 1973 (deux jours après la clôture du 4ème Sommet des pays Non-alignés tenu à Alger), Salvadore Allende (élu président du Chili le 4 septembre 1970) a été assassiné par les militaires du général Pinochet qui a fait bombarder le Palais présidentiel de la Moneda à Santiago du Chili, avec le soutien des États-Unis. D’autre pays d’Amérique latine ont vécu la même expérience tragique des coups d’État fomentés par les États-Unis. C’est sans doute pourquoi, Nelson Haddad a déclaré qu’ »il était probable que d’autres avocats de différents pays d’Amérique latine se joindraient pour soutenir la plainte » déposée par les avocats chiliens devant la CPI contre l’entité sioniste. La première plainte contre l’entité sioniste a été déposée devant la CPI dès le 9 novembre 2023 par un collectif d’avocats issus de plusieurs pays, dont l’Algérie. Le 4 février dernier, un collectif de 100 000 avocats représentant les barreaux de l’Algérie, la Tunisie, la Palestine, la Jordanie, la Mauritanie et la Libye avaient déposé une plainte devant la CPI contre l’entité sioniste pour ses crimes contre la population de Ghaza. Aux États-Unis, selon Al-Mayadeen, ce sont des groupes de défense des droits civiques qui ont intenté une action en justice contre l’Université de Columbia, en raison de la suspension par cette dernière du travail de deux groupes d’étudiants pro-palestiniens, après le déclenchement de la guerre à Ghaza. L’argument de l’antisémitisme est systématiquement brandi par les dirigeants pro-sionistes, aux États-Unis et dans les pays de l’Union européenne, pour réprimer les manifestations de soutien au peuple palestinien. À propos d’antisémitisme, le président colombien, Gustavo Petro, a répondu en soulignant que la dénonciation du génocide en Palestine commis par le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, « ce n’est pas de l’antisémitisme, mais simplement de l’humanité». Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés, également, a annoncé qu’il allait porter une plainte contre l’entité sioniste auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour ses agressions contre des civils menées dans l’est du Liban.
En outre, mardi, lors d’une conférence de presse tenue à Pékin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin a indiqué que, « le massacre de civils à Ghaza doit cesser ». « L’injustice faite au peuple palestinien doit être corrigée. Les deux poids, deux mesures contre les droits de l’homme et le droit humanitaire international doivent être abandonnés », a-t-il ajouté.
M. R.