C’est aujourd’hui, dimanche, que s’ouvre, au siège de la Cour suprême à Alger, l’année judiciaire 2022-2023. La cérémonie officielle sera présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Le secteur de la justice faisait face à de nombreux enjeux et défis dont les contours ont été esquissés par l’amendement constitutionnel de 2020 initié par le Président Tebboune, lesquels visent à renforcer et approfondir l’indépendance du pouvoir judiciaire et à jeter des bases plus solides pour son fonctionnement. Le département de la Justice s’est attelé depuis les années 2021 et 2022 à l’adaptation des textes réglementaires à la Constitution, en procédant à la révision des lois organiques sur les statuts des magistrats et du CSM, ou encore la révision du code de déontologie du magistrat et de l’inspection judiciaire. Il a été également décidé la création de pôles spécialisés dans les affaires économiques et financières et la lutte contre la cybercriminalité. Le ministère travaillait aussi sur la modernisation du secteur par la généralisation de la numérisation et la révision des méthodes de travail, afin d’imprimer davantage de transparence sur la gestion des infrastructures judiciaires et instaurer une justice moderne conforme aux normes de qualité et efficace à même de préserver les droits et libertés et assurer l’intégrité des biens et des individus.
Il est donc question pour le chef de l’Etat de faire une halte, à travers cette cérémonie, sur ce qui a été réalisé par le secteur, et de rappeler, par la même, les objectifs escomptés, d’esquisser les contours futurs, parachever l’édification de l’Etat de droit et jeter les bases d’un pouvoir judiciaire solide, indépendant et efficient, afin de renforcer la confiance du citoyen envers les institutions du pays.
Par ailleurs, il importe de souligner que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a tenu, hier, à Alger, une réunion avec les présidents et Procureurs généraux des cours, au siège du ministère.
Brahim Oubellil