«Le ministère de la Santé a renforcé son dispositif de prévention, d’alerte et de surveillance, qui a déjà été mis en place, suite à la confirmation des deux cas de Coronavirus». C’est ce qu’a indiqué, hier, Smaïl Mesbah, directeur général de la prévention et de la promotion, au ministère de la Santé. Et cela, après que deux cas d’infection de cette maladie, l’un à Koléa (Tipaza) et l’autre à Tlemcen, sont détectés et confirmés. Invité de la rédaction de la Radio chaîne III, le représentant du ministère a vivement interpellé et conseillé l’opinion publique nationale, sur la vigilance comme, selon lui, premier pilier de la prévention, tout en appelant la population à éviter tout ce qui peut concourir à l’effet de panique «inutile». Car, explique le locuteur, «le comité d’experts mondiaux de l’OMS, réuni le 14 février dernier, a conclu qu »il n’y avait pas de signes probants de transmission interhumaine soutenue», c’est-à-dire, explique-t-il encore, «il y a une transmission interhumaine, mais qui reste faible», a-t-il dit. À la question sur l’évolution de la situation des deux cas avérés, et le risque de contamination de leurs proches respectifs, Mesbah a assuré que les deux infectés ont été mis en isolement, et pris en charge dans des structures sanitaires spécialisées. Et, après consultations des proches, aucune contamination n’a été révélée parmi ces derniers. Pour l’invité de la chaîne III, ces deux cas de personnes atteintes ont été identifiées à temps grâce, argumente-t-il à l’efficience du dispositif mis en place, depuis février 2012, par son département. «Ces deux cas sont le résultat effectivement de l’efficience du système d’alerte que le gouvernement a mis en place», a-t-il soutenu. Dans le même sillage de la prévention et de la protection contre cette maladie, qui, généralement est transportée par les pèlerins juste avec leur retour des Lieux saints, le porte-parole du ministère du secteur a affirmé que son département travaille, en étroite collaboration, avec l’Office national du hadj et de la omra, et sur instruction du Premier ministre, ils (les pèlerins) sont sensibilisés avant même leur départ de l’Algérie.
Par ailleurs, en ce qui concerne cette maladie qui n’a pas de traitement médical spécifique, Mesbah rassure encore sur l’engagement de son département et son inquiétude pour prendre au sérieux cette infection menaçante. «Nous avons mis en alerte l’ensemble de nos structures de santé, postes de contrôle sanitaire des frontières, le service hospitalier et le laboratoire de référence de Coronavirus, dont l’Algérie est le seul pays africain à en détenir ce dernier», a-t-il conclu. Par ailleurs, et abordant le déplacement des supporters de l’EN au Brésil et les risques sanitaires qu’ils peuvent encourir, le représentant du ministère a fait savoir que «la seule mesure obligatoire qui a été instituée, et obeit au règlement sanitaire international, a été la vaccination obligatoire de chaque supporter ou responsable qui fera le déplacement au Brésil».
Pour cette mesure, Mesbah a indiqué que 28 centres de vaccination ont été mis à la disposition des fans sur l’ensemble du territoire national, en plus, poursuit-il, d’autres mesures inhérentes, comme l’alimentation, l’hygiène et un certain nombre de comportements, dont les Algériens au Brésil doivent faire très attention.
Adel Boucherguine