Accueil L'EXPRESS Coronavirus : Le makhzen dit-il la vérité aux Marocains ?

Coronavirus : Le makhzen dit-il la vérité aux Marocains ?

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Le 13 mars 2020, Rabat décide de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » ses liaisons aériennes et maritimes avec l’Espagne et la France. Elle décide aussi, pour contrer la propagation de la pandémie du Covid-19, de boucler ses frontières terrestres avec le voisin immédiat de l’Est. Peine perdue puisque le ver est déjà dans le fruit. Il aurait fallu anticiper sur un retour des émigrés marocains depuis la péninsule Ibérique. Ainsi, selon des médias locaux au fait des arcanes du makhzen, plusieurs ressortissants sont rentrés au Maroc avant…le bouclage des frontières. Pire encore, et à leur arrivée, les voyageurs n’ont pas été contrôlés par les services sanitaires marocains. Défiance et panique à bord, les raisons de ce grave manquement à la santé publique sont multiples : manque manifeste de moyens et autres équipements médicaux. Résultat des courses : aujourd’hui on parle de milliers de cas contaminés au Coronavirus. Les mêmes sources citent d’effroyables statistiques, semblables à celles enregistrées en Espagne, que le makhzen cache soigneusement à ce jour. Et comme pour compléter le tableau noir de la situation, les personnes émigrées décédées de ce virus sont entrées dans le plus grand secret. Derrière, le makhzen, encore et toujours, qui menace de sanctions très lourdes les familles des défunts.

27 personnes arrêtées au premier jour de confinement partiel à Oran
Les services de la Sûreté de wilaya d’Oran ont arrêté 27 personnes pour non respect du confinement partiel samedi soir, soit au premier jour de l’application de la mesure, a-t-on appris dimanche auprès de ce corps de sécurité.
Ces personnes se trouvaient en dehors de leur domicile au moment du confinement partiel instauré par les hautes autorités du pays pour lutter contre la propagation du Coronavirus, a-t-on indiqué. Elles ont été soumises à une vérification d’identité avant de les transférer à leurs domiciles, selon la même source, qui a ajouté que 125 véhicules ont été vérifiés durant la même période allant de 19 heures au lendemain 7 heures du matin. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’un plan de sécurité mettant en application la décision de confinement partiel à Oran, dans le but d’endiguer la propagation du Coronavirus. Oran, à l’instar d’autres wilayas du pays, a enregistré quelques cas de contamination au Covid-19, a-t-on rappelé.

Covid-19 : un homme de 101 ans rétabli en Iran
Un Iranien âgé de 101 ans, testé positif au Covid-19, est sorti samedi, rétabli de l’hôpital de la ville de Gorgan, dans le nord de l’Iran, a annoncé le chargé de l’information de l’Université des Sciences médicales de la province septentrionale du Golestan, Ali Mottaki. Selon M. Mottaki, cité lundi par l’agence de presse, IRNA, le patient avait été admis avec des difficultés respiratoires à l’hôpital, il y a 20 jours. «Ce samedi 28 mars, il (patient) en est sorti guéri», a-t-il déclaré.
Selon le rapport du ministre iranien de la Santé envoyé au président Rohani, le Golestan est l’une des provinces les plus touchées de l’Iran par la pandémie du nouveau coronavirus. Les dernières statistiques publiées par l’Université des sciences médicales du Golestan, jusqu’à samedi, 167 personnes sont décédées dans la province des suites du virus, et 3 396 cas suspects ont été pris en charge au niveau des centres de santé du la région.
Deux autres iraniens, à savoir une femme de 103 ans et un homme de 90 ans infectés par le virus Covid-19, sont sortis il y a quelques jours de l’hôpital après leur rétablissement total. Le chef du Centre de Relations publiques et d’Information du ministère iranien de la Santé a annoncé dimanche, que jusqu’à présent,
38 309 personnes dans le pays ont été infectées par le virus, 2 640 autres sont décédées, et 12 391 se sont rétablies.

Fermeture de 10 commerces pour non-respect de la réglementation à El-Tarf
Dix (10) commerces : six cafés n’ayant pas respecté la mesure de fermeture provisoire et quatre épiciers pratiquant des prix spéculatifs, ont été fermés dans la wilaya d’El-Tarf, a-t-on appris dimanche du chargé de la communication à la Sûreté de wilaya. Les six cafés, frappés par cette sanction de fermeture, avaient continué d’exercer leurs activités au niveau des localités de Bouhadjar, Bouteldja et Tarf, faisant fi des mesures décidées par les hautes autorités de l’État pour contrer la propagation du coronavirus, a ajouté le commissaire principal, Mohamed -Karim Labidi. Lors des opérations de contrôle inopinées ciblant les cafés, des équipements utilisés par les contrevenants ont été saisis par les services de police, a-t-on indiqué. Concernant les 4 épiceries à Bouteldja, Chebaïta Mokhtar et Besbès, où étaient proposés des produits alimentaires de large consommation, principalement la semoule et la farine à des prix spéculatifs, elles ont été fermées, a-t-on noté.

Saisie à Aflou d’un camion chargé de produits de consommation périmés de plus de 700 000 DA
Un camion chargé de produits de consommation périmés et sans factures, d’une valeur de plus de 700 000 DA, a été saisi par les brigades mixtes de lutte contre la fraude (Commerce-sûreté nationale) à Aflou (Laghouat), a-t-on appris dimanche auprès de la sûreté de daïra d’Aflou. Agissant sur informations, la brigade mixte, constituée des représentants de l’inspection de wilaya du Commerce et de la brigade mobile de police judiciaire (BMPJ) de la sûreté de daïra, a intercepté le camion à l’entrée Nord d’Aflou (RN-23), avec à son bord des produits de consommation périmés et sans factures, d’une valeur de plus de 700 000 DA, a précisé le chef de la BMPJ, Sid-Ahmed Semmar. Le camion a été saisi et l’individu (32 ans) impliqué dans cette affaire devra, une fois le dossier pénal finalisé, être présenté devant le Procureur de la République du tribunal d’Aflou pour exposition à la vente de produits périmés, fraude par changement de date de péremption de produits destinés à la consommation et défaut de facturation, a conclu la source.

Saisie de 35 qx de farine à El Bayadh et 30 millions DA de denrées alimentaires à Relizane
Les éléments de la Gendarmerie nationale d’El-Bayadh et la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya de Relizane ont opéré respectivement dimanche la saisie de 35 quintaux de farine stockés et des denrées alimentaires d’une valeur dépassant 30 millions DA, destinés à la spéculation. À El-Bayadh, les éléments de la Gendarmerie nationale ont saisie 35 quintaux de farine stockés et destinés à la spéculation, a-t-on appris de ce corps constitué. L’opération a été menée en collaboration avec des agents de la direction du Commerce au niveau d’un entrepôt dans la commune de Ghassoul, a-t-on fait savoir, soulignant que la perquisition d’un entrepôt a permis de découvrir la quantité de farine saisie et qu’une procédure judiciaire a été engagée contre le contrevenant qui sera présenté devant le procureur de la République prés le tribunal d’El-Bayadh. A Relizane, la brigade économique et financière de la sûreté de wilaya de Relizane a saisi des denrées alimentaires destinés à la spéculation d’une valeur dépassant 30 millions DA, a-t-on appris de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya. L’opération a été effectuée suite à des informations faisant état de 10 entrepôts dans le groupement d’habitat «Es-semmar» de la commune d’El Kalâa, qui contiennent des produits alimentaires destinés à la spéculation. Ainsi, les services judiciaires ont été avisés en coordination avec les services de la direction du Commerce pour effectuer des descentes dans les entrepôts, a-t-on fait savoir. Il a été retrouvé plus de 33 tonnes de sucre,
26 686 litres d’huile de table, plus de 44 qx de café, 80 qx de blé tendre, plus de 31 tonnes de couscous et plus de 18 tonnes de tomates en conserve, de même que plus de 20 qx de lait en poudre, plus de 17 tonnes de pâtes, 83 qx de légumineuses, 150 kg de semoule et plus de 12,5 t de fruits secs. Toute la marchandise a été saisie L’opération a permis de découvrir une autre quantité de produits de consommation périmés et des procédures de poursuite judiciaire contre les propriétaires des entrepôts ont été engagés pour les présenter devant la justice pour pratique illégale d’une activité commerciale, absence de registre de commerce, défaut de facturation, monopole de denrées destinées à la spéculation, possession de denrées périmées et évasion fiscale.

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