Accueil L'EXPRESS Constantine : les feux de forêt en régression durant l’été 2015

Constantine : les feux de forêt en régression durant l’été 2015

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Les feux de forêt ont régressé de manière « sensible », l’été dernier, dans la wilaya de Constantine. Une superficie de moins de 83 hectares a été la proie des flammes entre les mois de juin et d’octobre de l’année en cours, dans 12 incendies, contre 334 hectares détruits durant la même période de l’année 2014, marquée par 32 sinistres. Les forêts de d’El Djebas, dans la commune de Constantine), d’El Kentour (Zighoud-Youcef), d’El Hambli (Ibn-Badis) et de Messaoud-Boudjeriou ont été le théâtre de la majorité des incendies survenus cet été. Ce résultat jugé positif est dû au bon fonctionnement du dispositif de prévention et de lutte contre les feux de forêt lancé en juin dernier, ainsi qu’à la multiplication des opérations de désherbage et d’aménagement de pistes forestières, effectuées avec la collaboration de la direction des travaux publics et la de Société de distribution de l’électricité et du gaz-Est (SDE). Le dispositif 2015 de prévention et de lutte contre les feux de forêt avait donné lieu à la mise en place de neuf postes de vigie et de cinq brigades mobiles d’intervention, dotées d’équipements anti-feux modernes.

Un sommeil insuffisant peut faire augmenter le risque de diabète
L’absence de sommeil peut faire augmenter le risque de diabète en réduisant la sensibilité du corps à l’insuline, qui régule le taux de sucre dans le sang, selon une étude américaine publiée. Publiée dans le périodique américain Current Biology, l’étude s’ajoute à un nombre croissant d’informations qui associent un sommeil insuffisant à un ensemble d’affections telles que l’obésité, le syndrome métabolique, les troubles de l’humeur, les déficiences cognitives et les accidents. « Nous avons découvert que lorsque les personnes dorment trop peu, elles restent éveillées à un moment où leur horloge biologique leur dit qu’elles devraient dormir », affirme l’auteur principal de l’étude, Kenneth Wright, professeur à l’université du Colorado. Et lorsqu’ils mangent quelque chose le matin, cela entrave leur capacité à réguler leur taux de sucre dans le sang. » Dans le cadre de l’étude, les chercheurs ont examiné seize hommes et femmes en bonne santé, âgés d’une vingtaine d’années. La moitié des participants ont d’abord dormi environ cinq heures pendant cinq nuits, l’objectif étant de simuler une semaine de travail normale. Ensuite, ils ont dormi environ neuf heures pendant cinq nuits. L’autre moitié a dormi le même nombre d’heures pendant le même nombre de jours, mais dans l’ordre inverse. Les tests sanguins ont montré que ceux qui avaient dormi cinq heures par nuit avaient une sensibilité réduite à l’insuline ce qui, à terme, pourrait faire augmenter leur risque de devenir diabétiques. Lorsque les participants ont dormi neuf heures, leur sensibilité à l’insuline administrée par voie orale est revenue à la normale. Cependant, le nombre d’heures de sommeil n’a pas été suffisant pour ramener leur sensibilité à l’insuline administrée par voie intraveineuse aux niveaux de référence. Wright a indiqué que le problème résidait probablement dans notre horloge biologique. « Nous avons une horloge dans notre cerveau qui contrôle les caractéristiques de notre physiologie et de notre comportement 24 heures sur 24. Elle contrôle également la sécrétion de la mélatonine (l’hormone du sommeil) qui signale à notre corps que la nuit est là », a précisé Wright.

Changement climatique : près de 600 millions de personnes exposées à la malnutrition d’ici 2080
Près de 600 millions de personnes risquent de souffrir de malnutrition d’ici 2080 à cause du changement climatique, a averti la rapporteuse spéciale de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Hilal Elver. « L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse des températures et du niveau des mers, ainsi que les inondations et les sécheresses ont un impact significatif sur le droit à l’alimentation », a déclaré Mme Elver dans un communiqué de presse rendu public.
« Tous ces phénomènes climatiques auront un impact négatif sur les cultures, l’élevage, la pêche, l’aquaculture et sur les moyens de subsistance des gens », a-t-elle ajouté, estimant que répondre à la demande alimentaire actuelle par des modèles agricoles de production de masse n’est pas une solution. Mme Elver a ainsi souligné la nécessité de réformer l’agriculture industrielle en l’orientant vers des modèles tels que l’agro-écologie, qui « soutiennent la filière de l’alimentation locale, protègent les petits exploitants agricoles, et respectent les droits humains, la démocratie alimentaire et les traditions culturelles, le tout en protégeant la durabilité de l’environnement et en facilitant une alimentation saine ». « Ceux qui ont le moins contribué au réchauffement de la Planète sont ceux qui s’apprêtent à en souffrir le plus », a par ailleurs dénoncé l’experte de l’ONU, soulignant la nécessité pour les États de parvenir à un accord « juridiquement contraignant » de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le monde lors de la Conférence mondiale sur le climat de Paris (COP21), qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015.

Hausse des vols dans les commerces en 2014
Les vols dans les commerces ont bondi de 15,4% dans le monde en 2014, sous l’effet notamment de l’augmentation des larcins en interne, relève une étude. La « démarque inconnue » (écart entre le stock théorique et l’inventaire dans les rayons) a représenté l’an dernier une perte sèche de 111,71 milliards d’euros (123,39 mds de dollars) pour les distributeurs, contre 96,8 milliards d’euros en 2013, selon une étude “Checkpoint Systems”. Ce baromètre annuel a été établi à partir des données recueillies auprès de plus de 200 distributeurs (hypermarchés, boutiques textile, grands magasins, bijoutiers…) dans 24 pays. Le pays ayant le taux de démarque inconnue le plus important est le Mexique, à 1,68% du montant total des ventes, tandis que la Norvège enregistre le niveau le plus bas, à 0,75%. Les montants de pertes les plus importants se retrouvent aux États-Unis (36,79 milliards de dollars), suivis de la Chine (26,06 milliards de dollars) et du Japon (14,9 milliards de dollars). L’an dernier, toutes les régions, à l’exception de l’Europe, ont connu une augmentation des vols. Cela est principalement dû à la recrudescence des larcins commis par des employés malhonnêtes, qui ont augmenté de 11 points en un an, pour représenter 39% de la démarque inconnue, passant ainsi devant le vol à l’étalage (38%).

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