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CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU : Cinq nouveaux membres non permanents élus pour 2026-2027 

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L’Assemblée générale des Nations unies, réunie en sa 79e session, a procédé mardi à l’élection de cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2026-2027. Il s’agit du Bahreïn, de la Colombie, de la République démocratique du Congo (RDC), de la Lettonie et du Liberia, qui succèderont respectivement à la Corée du Sud, au Guyana, à l’Algérie, à la Slovénie et à la Sierra Leone.

Ces nouveaux membres prendront officiellement leurs fonctions le 1er janvier 2026 et exerceront leur mandat jusqu’au 31 décembre 2027. Leur élection s’inscrit dans le cadre d’un processus organisé conformément aux règles de répartition géographique des sièges, un principe fondamental pour assurer la représentativité des différentes régions du monde au sein de cet organe stratégique de l’ONU. Le Conseil de sécurité, instance clé chargée du maintien de la paix et de la sécurité internationales, est composé de 15 membres : cinq permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) dotés du droit de veto, et dix membres non permanents élus pour un mandat de deux ans par l’Assemblée générale. Fait notable, hormis la Lettonie, tous les nouveaux élus ont déjà une expérience au sein du Conseil de sécurité. La Colombie y a siégé à sept reprises, la République démocratique du Congo à deux reprises, tandis que le Bahreïn et le Liberia y ont déjà exercé une fois leur mandat. Cette expérience antérieure est un atout considérable, garantissant une meilleure compréhension des enjeux géopolitiques et une efficacité accrue dans la prise de décisions. Cette année, les élections ont été menées selon le principe du « clean slate », c’est-à-dire sans opposition, chaque groupe régional ayant présenté des candidats uniques, facilitant ainsi un vote unanime et évitant toute confrontation. Ce mode de désignation témoigne d’un consensus diplomatique consolidé autour de ces pays, reconnus pour leur engagement en matière de coopération internationale et de maintien de la paix. Le remplacement de pays comme la Corée du Sud, le Guyana, l’Algérie, la Slovénie et la Sierra Leone par ces nouveaux membres reflète la continuité et la dynamique de la participation des différentes régions dans la gouvernance mondiale, tout en permettant le renouvellement des perspectives au sein du Conseil. Ces cinq pays auront désormais la lourde responsabilité de contribuer aux décisions cruciales qui conditionnent la stabilité mondiale, notamment dans un contexte international marqué par des conflits persistants, des défis sécuritaires globaux, ainsi que des enjeux humanitaires majeurs. Leur mandat sera scruté de près, tant par la communauté internationale que par leurs citoyens, impatients de voir leur voix portée dans cet organe aux pouvoirs étendus.

M. S.

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