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CONSEIL DE SÉCURITÉ : Bendjama dénonce la politique sioniste de la terre brûlée

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À la demande de l’Algérie, la Russie et la Chine, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence mercredi à la suite de l’assassinat, à Téhéran, d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement palestinien de résistance, Hamas.
Devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, réunis à cette occasion, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama a condamné cet assassinat qu’il a qualifié d' »acte terroriste lâche et odieux ». Le représentant de l’Algérie auprès de l’ONU a souligné, à ce titre, que l' »acte terroriste » commis par l’entité sioniste en assassinant Ismaïl Haniyeh à Téhéran « viole le droit international et la souveraineté de l’État ». Pour l’ambassadeur Amar Bendjama, « il ne s’agit pas seulement d’une attaque contre un seul homme », mais d' »une attaque vicieuse contre les fondements même des relations diplomatiques, contre le caractère sacré de la souveraineté de l’État et les principes qui sous-tendent notre ordre mondial ». Présentant les sincères condoléances de l’Algérie au « peuple palestinien frère » face à cette épreuve, Amar Bendjama a relevé que la réunion du Conseil de sécurité se déroule à un « moment grave ». Il a dénoncé, dans ce contexte, « la politique de terre brûlée adoptée » par l’entité sioniste et « la vague de violence » qui déferle sur Ghaza, la Cisjordanie, le Yémen, le Liban, la Syrie et, aujourd’hui, l’Iran. Citant « les bombardements sauvages de Ghaza, le ciblage délibéré des civils à Beyrouth, l’occupation étouffante des terres palestinienne, syrienne et libanaise », le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU s’est interrogé « où s’arrêtera cette folie? ». Il estime qu’ »il ne s’agit pas seulement d’actes illégaux », mais d’une « abomination morale qui entache la conscience de l’humanité ». Les actes perpétrés par l’entité sioniste ne relèvent « pas de la légitime défense », mais d' »une agression brutale et d’un défi flagrant de la justice », a souligné Amar Bendjama. « Ces actes visent à saper les efforts déployés par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis pour la mise en œuvre de la résolution 2735 et l’instauration d’un cessez-le-feu », a-t-il expliqué, appelant la communauté internationale à ne « pas rester silencieuse » et « indifférente » pendant que le droit international est violé et le sang des innocents est coulé. L’ambassadeur Amar Bendjama a appelé de « toute urgence » à « un cessez-le-feu immédiat et sans conditions à Ghaza » et à « la levée du blocus inhumain » imposé à l’enclave palestinienne, affirmant qu' »un cessez-le-feu à Ghaza reste la clé de la stabilité au Moyen-Orient ». Il a appelé également à mettre fin définitivement à l’occupation sioniste des territoires palestinien, syrien et libanais, et à contraindre l’entité sioniste à répondre de ses crimes de guerre odieux et des violations flagrantes des droits de l’Homme commis par la puissance occupante.

Prochaine réunion de l’OCI
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu, jeudi, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères par intérim de la République islamique d’Iran, Ali Bagheri Kani, selon un communiqué du ministère. L’entretien téléphonique a porté notamment sur les répercussions de l’attentat terroriste  qui a coûté la vie à Ismaïl Haniyeh et sur l’impératif d’intensifier les efforts des pays arabo-musulmans, au niveau des différentes instances et organisations internationales, pour contraindre l’entité sioniste à mettre fin à son agression barbare et continue contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. D’autre part, lors de conversations téléphoniques avec ses homologues d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Turquie et du Qatar, le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a appelé jeudi à une réunion ministérielle d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour condamner l’assassinat de Ismaïl Haniyeh. En même temps, l’Iran se réserve le droit « légitime » de riposter à ce « crime flagrant », a-t-il confirmé. L’entité sioniste veut donner une version de cet assassinat, visant à faire croire qu’il s’agit d’un exploit, et à gêner l’enquête menée par les autorités iraniennes.
M. R.

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