Accueil ACTUALITÉ Congrès du MDS : Le parti désigne son candidat à la Présidentielle...

Congrès du MDS : Le parti désigne son candidat à la Présidentielle de 2019

0

À l’heure où nous mettons sous presse, l’annonce n’avait pas encore été donnée à la presse, mais hier à Alger, les participants au congrès extraordinaire du Mouvement démocratique et social (MDS) avaient inscrit à l’ordre du jour la désignation du candidat de ce parti politique de gauche aux présidentielles de 2019. Sollicité au moment de la pause-déjeuner, le président du bureau du congrès se refusait certes à étaler ses cartes, ou à faire la moindre déclaration. C’est tout juste qu’il nous a conviés à assister à la totalité des points inscrits à l’ordre du jour, question de maintenir le suspense mais à vrai dire un seul candidat était destiné, sauf surprise, à être plébiscité pour représenter le MDS dans la course au Palais d’El Mouradia: le coordinateur national en exercice, Hamid Ferhi. Ce dernier avait sacrifié à la tradition, en ne s’emmitouflant pas d’un costume-cravate de circonstance, mais il n’avait pas pour autant omis d’arborer sur ses épaules l’écharpe rouge, symbole fétiche des militants de gauche. En fait, dans son discours de circonstance, Hamid Ferhi n’avait pas à convaincre seulement les militants et militantes du parti. Il s’exprimait aussi devant un parterre d’auditeurs composé, entre autres, de militants, des syndicalistes partisans du boycott dont Ahmed Badaoui (ex-PAGS et syndicaliste douanes-UGTA), les militants des droits de l’Homme Salah Debouzze (Laddh), et l’avocat Mokrane Aït Larbi (ex-sénateur, membre fondateur du RCD). Côté personnalités publiques, étaient présents le représentant du Front Polisario, et des Palestiniens dont le délégué de l’ambassadeur de Palestine en Algérie, et les représentants du FDLP, du FDLP, et du Fateh. L’ordre du jour comprenait l’adoption du rapport moral du parti, l’adoption du programme d’action et l’élection du bureau national.
D’un trait, et en guise de préambule, Hamid Ferhi dira d’emblée qu’«aujourd’hui c’est le premier congrès public que nous tenons depuis le congrès constitutif en 1999», a-t-il rappelé. Toutefois, le communiste qu’il se plait à être n’omets pas de reconnaitre que le MDS connait des « différences tactiques ». Il explique aussi être mû par la mission de «transmettre, de la génération écoulée aux générations à venir, la flamme du militantisme et des valeurs de solidarité et de justice sociale». Enfin le MDS se réclame lui aussi du « projet novembriste » et des luttes durant, et après l’Indépendance. L’autorisation d’organiser un congrès extraordinaire les 27 et 28 avril à la Mutuelle des travailleurs des matériaux de construction (Zeralda, Alger) n’a été accordée qu’au bout de quatre mois d’attente, selon le parti. Comme si cela ne suffisait pas, et avec peu de moyens, le MDS a été obligé de se contenter d’une seule journée afin de tenir son congrès, le 2e en fait depuis le congrès constitutif de ce parti, en 1999, durant l’ère El Hachemi Cherif. Le second évènement d’importance pour le parti s’est tenu sous le mot d’ordre «Pour un large gouvernement de travail». Pour rappel, le MDS a échoué dans ses tentatives de participer et aux élections locales et aux élections législatives passées sachant que ses listes de candidatures n’ont pas été validées par l’administration.
Farid Mellal

Article précédentComposée de huit membres dont l’assaillant :Une famille d’un terroriste se rend à l’ANP à Jijel
Article suivantOpération portes ouvertes au profit de la communauté nationale en France : Comment obtenir un logement LPP