L’Algérie gagne des places au classement de la compétitivité mondiale établi par le Forum économique mondial.
Malgré les perturbations d’internet, le faible raccordement des foyers au réseau, et les problèmes techniques rencontrés par l’opérateur public, Algérie Télécom, le taux de pénétration à l’internet mobile avec l’existence de trois opérateurs sur le marché et la généralisation des Smartphones ont été pour beaucoup dans ce classement. L’Algérie améliore ainsi son classement mondial de sept places en matière de compétitivité sur la scène internationale. Elle se place à la 76 ème place (83 ème en 2018), selon le rapport du Forum économique mondial (FEM) sur la compétitivité mondiale pour l’année 2019. Ce classement, opéré sur 140 pays, a été amélioré grâce aux indices de la généralisation de l’internet mobile, la pénétrance au haut débit mobile et le nombre d’utilisateurs d’internet. « Ce résultat dénote du saut qualitatif enregistré au niveau des principaux indicateurs pris en compte pour l’établissement du classement », indique le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du numérique dans un communiqué, citant ce rapport.
À l’ère de l’explosion des Smartphones, les auteurs du rapport du Forum économique mondial soulignent que l’Algérie est classée à la 61ème place à l’échelle mondiale en 2019 sur l’indicateur relatif à l’abonnement à la téléphonie mobile, après avoir occupé la 66èmeen 2018 et la 109ème en 2016, soit un avancement de 48 positions depuis 2016. En outre, l’Algérie est classée à la 35ème place en matière de haut débit mobile en 2019, après avoir été à la 44ème en 2018 et à la 98ème en 2016, soit un avancement de 63 positions depuis 2016. Concernant le nombre d’utilisateurs d’internet, l’Algérie est passée de la 106ème place en 2016, à la 91ème en 2018 puis à la 83ème en 2019, soit un avancement de 23 positions depuis 2016.
Ce nouveau classement « traduit les efforts consentis par l’Algérie pour le développement de la société de l’information et l’amélioration de l’accès à l’internet pour tous les citoyens », souligne le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique. Le classement est construit à partir d’un indice composé de 12 piliers reposant sur 98 indicateurs. Ils permettent de mesurer différentes variables relatives aux institutions, aux infrastructures ou l’aptitude à intégrer de nouvelles technologies. Dans le classement de cette année, le Singapour occupe la première place, devançant ainsi les états-Unis (2ème), suivi de Hong Kong, les Pays-Bas, la Suisse, le Japon, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et le Danemark.
Hamid Mecheri