Accueil À LA UNE COMMERCE EXTÉRIEUR : L’État renforce son contrôle

COMMERCE EXTÉRIEUR : L’État renforce son contrôle

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Cinquante-deux inspections du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ont été créées par arrêté interministériel, au niveau des frontières terrestres, maritimes, aéroportuaires et des zones et entrepôts sous douane.
L’information a été publiée dans le Journal officiel du 8 septembre 2024. Cette liste remplace celle fixée par l’arrêté du 25 mars 2012 la réglementation algérienne stipule que les inspections du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes au niveau des frontières terrestres, maritimes, aéroportuaires, des zones et entrepôts sous douane, sont créées là où lorsque le flux des marchandises qui y transitent le rend nécessaire. Elles sont dotées de brigades d’inspection et sont dirigées par des chefs d’inspection assistés de chefs de brigades d’inspection. À titre d’exemple, la wilaya d’Alger comprend des inspections au niveau du Port d’Alger, de l’Aéroport Houari Boumédiène, et des Zones sous douane de Rouiba, du Hamiz, de Oued Smar, de Gué de Constantine, de Chéraga et de Baba Ali.
In Guezzam comprend deux inspections : Poste terrestre de In Guezzam et Poste terrestre de Tin Zaouatine. À Bordj Badji Mokhtar, deux inspections également : Poste terrestre de Bordj Badji Mokhtar et Poste terrestre de Timiaouine. Ainsi, le contrôle des marchandises importées est renforcé, particulièrement dans les points d’entrée les plus sensibles. On sait que la réduction drastique des importations de marchandises, considérées comme abusives, frauduleuses et non conformes à la loi, qui entraient dans le pays et arrivaient sur le marché national, au détriment de la production nationale mais aussi de la santé des consommateurs et de leur sécurité, a permis une économie substantielle de devises. Cette réduction des importations inconsidérées a permis également d’éviter l’utilisation des ressources extérieures tirées de la vente des hydrocarbures à des fins d’enrichissement illicite d’une couche sociale parasitaire et au service d’intérêts économiques étrangers. En conséquence, ce sont autant de fonds qui peuvent être consacrés à l’investissement productif et à la création d’emplois et de revenus. Les évaluations établies par les observateurs font ressortir que les importations inutiles et frauduleuses ont conduit à une dilapidation des ressources en devises du pays, aggravée par un détournement de devises par le biais de la surfacturation, et ont facilité la constitution, de façon illicite, de fortunes colossales à l’étranger et en Algérie. En même temps, le contrôle des importations a réduit l’espace des activités informelles qui nuisent non seulement à l’économie mais à l’ensemble de la société du fait de l’hégémonie que finit par exercer ce secteur sur quasiment toutes les activités en les soustrayant à la règle du droit. Les capacités de nuisances des barons de l’informel sont également touchées par le contrôle rigoureux des services de l’État sur les activités du commerce extérieur. En juin dernier, dans une interview accordée à la Télévision algérienne, en marge de l’ouverture de la 55e Foire internationale d’Alger (24-29 juin), le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, avait expliqué la démarche algérienne en matière de commerce extérieur sur la base du principe de rationalisation de ses importations parallèlement à l’évolution de la production nationale. « Ce que nous produisons, nous ne l’importerons pas », avait-il précisé en rappelant que « nos importations annuelles sont estimées à 45 milliards de dollars ». Le président Abdelmadjid Tebboune avait assuré, lors d’une entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, que la restriction des importations ne doit pas se faire au détriment de la satisfaction des besoins essentiels du citoyen. La substitution des importations doit intervenir une fois l’augmentation de la production locale, sa disponibilité et sa capacité à couvrir les besoins est confirmée, avait-il ajouté.
M’hamed Rebah

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