Les médias israéliens rapportent une vague de colère parmi les colons après la reprise des frappes en provenance de Ghaza, visant Ashdod, Ashkelon et Gan Yavne.
Une forte vague de colère a déferlé parmi les colons suite à la reprise des frappes depuis la bande de Ghaza dimanche soir. Environ 10 roquettes ont été lancées en direction d’Ashdod, Ashkelon et Gan Yavne, dont seulement la moitié a été interceptée, selon le journaliste de la chaîne 12 israélienne, Nitsan Shapira. Les colons ont exprimé leur mécontentement. Ori, un colon à Ashkelon, a déclaré : « Cela fait un an et demi que la guerre dure à Ghaza et ils continuent de lancer des roquettes sur la ville. La situation n’est pas normale, les frappes continuent contre nous. » Il a ajouté : « Depuis un an et demi, nous courons vers la salle renforcée, de quelle « victoire » parlent-ils ?! » Rafi, également à Ashkelon, a partagé : « Il y a eu la sirène d’alarme, comme toujours, nous avons couru vers la salle sécurisée, et avant de fermer la porte, une explosion a eu lieu près de nous. C’est un miracle que nous soyons sains et saufs. » La chaîne a rapporté que les éclats d’obus ont endommagé des véhicules dans la région d’Ashkelon, ce qui a poussé le maire de la ville, Tomer Glom, à demander à l’armée israélienne de répondre vigoureusement contre le Hamas. De son côté, le ministre israélien de la Sécurité, Israël Katz, a annoncé la poursuite de l’opération « Courage et Épée » contre le Hamas, soulignant que « les frappes doivent être confrontées par une riposte dure », ajoutant qu’« Israël n’acceptera pas de tirs de roquettes sur son territoire. » Hier, les Brigades des Martyrs d’Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont revendiqué des tirs de roquettes sur la région d’Ashdod, « en réponse aux massacres sionistes contre les civils. » Les médias israéliens ont admis que trois personnes avaient été blessées à Ashkelon et que des véhicules avaient été endommagés par les tirs de roquettes. L’armée israélienne a confirmé le lancement de 10 roquettes depuis Ghaza, prétendant en avoir intercepté cinq.
Manifestations contre Netanyahu à El-Qods et à Washington
Les familles des prisonniers israéliens manifestent devant la résidence du Premier ministre d’occupation, Benjamin Netanyahu, à ElQods occupée, pour exiger l’exécution de l’accord de réintégration des prisonniers, tandis qu’une manifestation a eu lieu aux États-Unis, où Netanyahu est actuellement en visite. La chaîne israélienne « Kan 11 » a rapporté que des familles de prisonniers israéliens détenus par la résistance palestinienne dans la bande de Ghaza, ainsi que des familles de prisonniers libérés, manifestaient devant la résidence de Netanyahu à ElQods occupée. Lors de cette manifestation, les familles ont lu des témoignages de prisonniers israéliens libérés. La grand-mère d’Idan Alexander a déclaré à Netanyahu : « Tu dois t’asseoir avec le président américain Donald Trump pour finaliser un accord qui ramène tout le monde. Tu seras mentionné dans les pages de l’histoire juive pour avoir ramené tous les prisonniers chez eux. » De son côté, Erez Adar a déclaré : « C’est la première fois que je viens ici car nous avons atteint un point de non-retour. Les otages ont été mis de côté, nous crions mais rien ne se passe. J’appelle le Premier ministre à ramener les prisonniers dans un seul mouvement pour offrir un meilleur avenir. » Une manifestation a également eu lieu à Washington, en même temps que l’arrivée de Netanyahu à « Blair House ». Environ 50 Israéliens et Juifs américains ont protesté devant ce lieu, réclamant au président Trump de « ne pas tomber dans son piège » et de demander à Netanyahu de revenir à l’accord pour la réintégration des prisonniers. Le Premier ministre israélien est actuellement en visite aux États-Unis et doit rencontrer lundi à la Maison Blanche le président américain Donald Trump et l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient, Steve Wittkoff. Cette rencontre a été rapidement organisée, signe que « Trump et Netanyahu discuteront du dossier des prisonniers », selon le quotidien israélien « Yedioth Ahronoth ».
M. Seghilani