Les travaux du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ont été clôturés hier par l’adoption de plusieurs résolutions qui ont trait, surtout, à la consolidation du rôle des institutions de l’Union africaine et la bonne gouvernance en Afrique.
Les travaux de cette rencontre de trois jours qui s‘est déroulée à Oran ont permis surtout de dresser un état des institutions de l’Union africaine et de proposer des voies et moyens permettant de renforcer leur action. Les travaux, à huis clos, ont permis de définir des propositions qui ont été adoptées à l’unanimité à l’issue du séminaire. Dans la conférence de presse organisée, à l’issue de la rencontre, Irtiyab Kamel, un cadre chargé d’études au niveau du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, s’est félicité de la réussite de la rencontre d’Oran qui a permis d’adopter une série de résolutions qui permettront de consolider l’action africaine au niveau des institutions internationales, de veiller à la bonne gouvernance et de coordonner la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité en profitant de l’expérience des pays africains ayant réussi à le contenir et le vaincre à l’image de l’Algérie ou de la Tunisie. C’est ainsi qu’un appel a été lancé pour la consolidation des institutions africaines. Cette consolidation ne pourra se faire sans le respect par les pays membres de l’Union africaine, des résolutions émanant de ces institutions », a indiqué Irtiyab dans sa déclaration à la presse.
Cette consolidation, nécessaire pour la viabilité de ces institutions sera renforcée par l’encouragement de la bonne gouvernance en accordant plus de places aux jeunes et à la femme.
Irtiyab a par ailleurs indiqué que les participants aux travaux du séminaire ont appelé à l’intensification de la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et la cybercriminalité. Il a indiqué la nécessité de profiter de l’expérience des pays africains ayant déjà combattu ce fléau. Il n’a pas manqué de rappeler que cette lutte doit mobiliser tous les moyens parmi lesquels le recours aux imams et hommes du culte, les femmes et les jeunes et par l’assèchement de ses sources de financement. Le séminaire qui vient de se clôturer à Oran a également adopté une résolution appelant à consolider la coopération dans le cadre du CSP (Conseil pour la sécurité et la paix de l’Union africaine) et le groupe des A3 (Kenya, Niger et Tunisie) et le nouveau membre de la région des caraïbes (Saint-Vincent et Grenade) dans l’objectif de soutenir la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’organisation des Nations unies (ONU), notamment concernant les conflits dans le continent et les préoccupations de ses populations. Le huitième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique de trois jours, s’est tenu à Oran sous le thème « assistance aux nouveaux membres africains au Conseil de sécurité des Nations unies pour préparer le traitement des questions de la paix et de la sécurité dans le continent africain ». Des ministres représentant des pays membres du Conseil de la paix et la sécurité de l’Union africaine, des membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU, des experts et de hauts représentants d’instances africaines, de l’ONU et de la Ligue arabe, y ont pris part.
Slimane B.
