Accueil À LA UNE CLASSÉE 2e EN AFRIQUE, 3e DANS LE MONDE ARABE ET 26e DANS...

CLASSÉE 2e EN AFRIQUE, 3e DANS LE MONDE ARABE ET 26e DANS LE MONDE : L’ANP dans la cour des puissants

0

Selon le récent classement 2024 des armées, établi par le magazine « Global Fire Power », spécialisé dans les affaires militaires, l’Armée nationale populaire (ANP) se maintient dans les premiers rangs dans la liste des armées les plus puissantes du monde, en étant 26ème mondial, 2ème sur le continent africain, 3ème dans le monde arabe (après l’Égypte,15ème mondial, et l’Arabie saoudite, 23ème mondial) et 1er au Maghreb.
Dans le monde arabe, l’ANP devance d’autres armées dans le classement, comme les Émirats arabes unis (51ème mondial), le Maroc (61ème mondial) ou le Qatar (63ème mondial). Pour évaluer la force des armées dans le monde et définir leur classement, l’indice « Global Firepower » se base sur une cinquantaine de normes, en se concentrant principalement sur les effectifs de troupes, la quantité d’armement et la puissance de feu totale disponible pour chaque armée régulière ; d’autres critères ont été ajoutés en 2024, ce qui a entraîné un changement dans le classement de certaines armées au niveau mondial et dans la région arabe. Lors de ses visites au siège du ministère de la Défense nationale, le président Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a systématiquement souligné les caractéristiques particulières de l’ANP, en tant que digne héritière de l’ALN (Armée de libération nationale)  en insistant sur son rôle, comme armée forte et redoutable, dans la préservation de la souveraineté nationale. En même temps, a-t-il précisé à une de ces occasions, le développement et le renforcement de l’armée « ne signifie pas la préparer à attaquer ou à contrôler une région quelconque ou les pays voisins, mais pour protéger le territoire national pour lequel les martyrs se sont sacrifiés, et pour assurer l’avenir de la génération actuelle ». L’Algérie a la chance d’avoir une armée forte en mesure de lui permettre d’affronter les nombreux défis créés par un contexte international en constante évolution et plein de dangers. En avril dernier, en présidant les travaux de la 17ème session du Conseil d’Orientation de l’Ecole supérieure de Guerre, le général d’Armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, a prononcé une allocution d’orientation qui a fait ressortir ces défis. Le général d’Armée a fait constater que « la duplicité vis-à-vis des questions en jeu et le triomphe de la logique de la force et des intérêts nationaux sur les principes de la paix mondiale et de la coexistence pacifique entre les nations, ont conduit à l’échec des instances onusienne et internationales en matière de concrétisation de la paix mondiale et l’empêchement des guerres ». « Cette nouvelle réalité internationale nous a montré, au-delà de tout doute raisonnable, que la puissance militaire demeurera l’option principale pour les Etats pour défendre leur terre, ainsi que leur droit de vivre en sécurité et leur droit à la souveraineté. Elle a, également, démontré que les modes opératoires militaires classiques restent un choix viable, malgré l’apparition de formes de guerre, à l’exemple des guerres hybrides, et l’orientation vers l’introduction d’autres outils qui viennent révolutionner le domaine militaire, à l’instar de l’intelligence artificielle », a-t-il relevé. Dans ce contexte, la force de l’ANP est mise au service de ses nobles missions : la détection des menaces, la protection des frontières terrestres, maritimes et aériennes, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, la défense de la souveraineté nationale, et la garantie de la sécurité et de la paix, à travers toutes les régions du pays, en plus de sa contribution irremplaçable dans les situations de catastrophes, quelle que soit leur ampleur. La chance, pour l’Algérie et pour son peuple, de posséder une institution comme l’ANP se vérifie dans le contexte de pressions et menaces, directes ou voilées, exercées contre notre pays pour le priver de son indépendance et de sa souveraineté dans ses choix qu’il s’agisse de sa politique intérieure ou dans ses relations internationales.
M. R.

Article précédentSA DIPLOMATIE DE VOYOUS S’EST DONNÉE EN SPECTACLE À LA RÉUNION PRÉPARATOIRE DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE TOKYO : Le Maroc débarqué de la TICAD
Article suivantIL CHERCHE À SEMER LA ZIZANIE ENTRE L’ALGÉRIE ET L’ÉGYPTE : Un poison nommé Makhzen