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Cité 822 logements « LPP Amirouche » de Réghaïa (Alger) : Les souscripteurs crient à l’injustice

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Les souscripteurs de la Cité 822 logements «LPP Amirouche», implantée dans la commune de Réghaïa, à 27 km à l’Est d’Alger, dans une lettre adressée au ministre de l’Habitat, crient à l’injustice en raison de ce qu’ils appellent un blocage dans l’achèvement de leurs logements.

«Après les formules de politesse et de respect, nous souscripteurs indignés de la Cité 822 logements «LPP Amirouche» de Reghaia à Alger, avons l’honneur de solliciter votre intervention auprès du responsable de l’ENPI pour l’ouverture d’une enquête sur les raisons du blocage de l’achèvement de nos appartements et de la remise des clés, au moment où nous subissons le martyr malgré l’accomplissement de toutes les procédures administratives et le versement des sommes d’argent auprès de la banque», ont indiqué les souscripteurs dans leur lettre. «Nous portons à votre connaissance que l’ILOT 1 constitué des bâtiments A1, A2 , B1et B2, était parmi les premiers ILOTS ayant connu l’inauguration de ce projet, comparativement aux autres bâtiments livrés par l’ancien ministre Abdelmadjid Tebboune, néanmoins la lenteur dans l’achèvement desdits bâtiments notamment B2 dont les travaux sont à l’arrêt depuis plus d’un an et demi à cause de l’abstention des services du CTC, sachant bien qu’aucune nouvelle sur le sort du B2 n’est communiquée malgré la réaffectation de ses bénéficiaires vers d’autres bâtiments», ont-il expliqué pour éclairer le ministre sur les raisons de leur calvaire. Cet état de fait a d’ailleurs contraint ces souscripteurs à se débrouiller chacun comme il peut pour louer une maison en attendant d’accéder à leurs nouveaux appartements. «Monsieur le ministre, nous, souscripteurs de l’ILOT 1 (bâtiments A1, A2 et B2) vivons des conditions très complexes auxquelles s’ajoutent les problèmes financiers liés à la location auprès des privés et les mensualités de la banque dépassant les 38.000 DA, sans recenser les dépenses ménagères, malgré les vaines tentatives de contacter le directeur de l’ENPI qui n’accorde aucun intérêt à nos doléances, raisons pour lesquelles nous vous supplions de prendre en considération notre destin légitime», déplorent-ils dans leur requête. Enfin, ces souscripteurs mécontents de leur sort, ont invité le ministre à donner «les instructions nécessaires pour l’achèvement des travaux de construction restants», et par conséquent, «la remise des clés de nos appartements dans les plus brefs délais», ont conclu les rédacteurs du document qui s’en remettent au ministre de l’Habitat afin qu’il solutionne leur problème.
H. N. A.

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