Les territoires palestiniens occupés ont de nouveau été le théâtre d’une série d’agressions israéliennes coordonnées, marquées par des arrestations massives, des blessés par balles, des attaques de colons contre des civils bédouins et la poursuite de la politique de démolition de logements palestiniens à El-Qods occupée. À l’aube de ce mardi, les forces d’occupation israéliennes ont mené des incursions simultanées dans plusieurs villes de Cisjordanie, notamment à Ramallah et Al-Bireh, où six Palestiniens ont été arrêtés. Ces opérations militaires se sont accompagnées d’un usage excessif de la force, comme en témoigne la blessure par balle d’un homme âgé près du camp de réfugiés d’Al-Amari, prise en charge par les équipes du Croissant Rouge palestinien. Au nord d’El-Qods occupée, un autre palestinien a été grièvement blessé par des tirs israéliens près du mur de séparation, dans la localité d’Al-Ram, alors qu’il tentait simplement de rejoindre son lieu de travail à l’intérieur des territoires palestiniens occupés depuis 1948. Un épisode révélateur des restrictions quotidiennes imposées aux Palestiniens et de la violence systémique qui accompagne le dispositif de séparation. Dans le gouvernorat d’Al-Khalil, cinq autres palestiniens ont été arrêtés, parmi lesquels une jeune femme agressée physiquement par les forces d’occupation. À Beït Ummar, l’acharnement sécuritaire s’est illustré par la cinquième perquisition en moins d’une semaine du domicile du militant Mohammad Awad. Sa fille, Achwaq Ayad, ancienne prisonnière libérée, a été violemment battue lors de son arrestation, subissant une fracture à la main, un fait qui s’inscrit dans une longue série de violences à l’encontre des détenus et ex-détenus palestiniens. Parallèlement à ces opérations militaires, les colons israéliens ont intensifié leurs attaques contre les communautés palestiniennes, sous la protection implicite de l’armée d’occupation. À Mikhmas, au nord-est d’El-Qods occupée, plus de vingt colons ont pris d’assaut le rassemblement bédouin de Khallet Al-Sidra. Armés de matraques, de pierres, de gaz et de barres de fer, ils ont agressé les habitants, blessé plusieurs d’entre eux, endommagé des habitations et détruit un véhicule appartenant à un militant solidaire. La destruction volontaire de panneaux solaires, principale source d’électricité du rassemblement, illustre une stratégie de harcèlement visant à rendre la vie impossible aux communautés bédouines, dans le but de les forcer à quitter leurs terres. Ces attaques s’inscrivent dans un cadre plus large d’agressions organisées et répétées contre les populations rurales palestiniennes. À El-Qods occupée, la politique de démolition se poursuit. Ce mardi matin, les forces d’occupation ont entamé la destruction d’une maison à Silwan, sous le prétexte récurrent de « construction sans permis », alors même que l’obtention de ces permis est quasi impossible pour les Palestiniens. La veille, la confirmation judiciaire de l’expulsion de treize logements à Batn Al-Hawa a ravivé les craintes d’une accélération du nettoyage ethnique dans la ville sainte. Selon la préfecture d’El-Qods, ces décisions visent à renforcer la mainmise coloniale autour de la mosquée Al-Aqsa et à relier les implantations illégales de Silwan entre elles, au détriment du droit au logement et à la dignité des habitants palestiniens. D’autres incursions ont également été signalées à Tuqu’, au sud-est de Bethléem, où quinze Palestiniens ont été brièvement détenus avant d’être relâchés, ainsi que dans les localités d’Al-Ubeidiya, Dar Salah et Al-Shawawra. L’ensemble de ces événements confirme une intensification des politiques répressives israéliennes en Cisjordanie et à El-Qods occupée, combinant violence militaire, attaques de colons et expulsions forcées, dans un contexte d’impunité persistante et de silence international. Si tu le souhaites, je peux aussi te proposer des titres percutants, un chapeau journalistique, ou adapter l’article à un format 1 500 mots conforme à ta ligne éditoriale habituelle.
M. S.
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