Le Président de la fondation algérienne « Sinaât Al-Ghad », Bachir messaïtfa, a fait savoir, hier, que les motos, les trottinettes et les vélos étant responsables de 30% des accidents de la circulation, un phénomène nouveau que connait notre société, a-t-il souligné.
Lors d’un séminaire organisé par la Direction générale de la Sûreté nationale en coopération avec la Fondation, sur la vigilance routière et les accidents de la circulation ; le même responsable a affirmé qu’il a été proposé de lancer une cellule stratégique de vigilance routière en partenariat avec plusieurs secteurs, principalement l’Intérieur, les Travaux publics, les Transports, la Santé et les Affaires religieuses, pour diagnostiquer le phénomène des accidents de la route d’autant plus que le taux d’accidents a augmenté de 15% l’année dernière. Messaïtfa a également affirmé que les données n’ont pas changé en termes d’étude et que les indicateurs concernant les accidents de la circulation ont doublé (la moyenne quotidienne des décès, des blessés, des accidents de la circulation et la répartition des indicateurs entre les wilayas), soulignant que le problème d’accidents de la circulation est devenu « un phénomène social » en raison de la négligence des solutions proactives et radicales, en particulier celles liées à l’environnement de la circulation (lois, infrastructures, structuration du parc automobile, méthodes de transport, et gestion du trafic).
Vers l’informatisation des infractions routières
À la même occasion, l’inspecteur de police, Dahmani Rachid, représentant de la Direction de la formation à la Direction générale de la Sûreté nationale, a révélé que la numérisation sera adoptée pour numériser les infractions routières et réduire les accidents de la circulation. Le même intervenant, qui s’est exprimé en marge du séminaire, a ajouté en plus de la numérisation des infractions, les récidivistes seront poursuivis en justice. Il a également souligné que la Direction générale de la Sécurité nationale, à l’instar d’autres secteurs, contribue aux efforts de sensibilisation pour réduire les accidents de la route, d’autant plus que la répression seule ne suffit pas et que le renforcement du contrôle routier est essentiel.
Ania N.
