La salle Ibn Zeydoune (Alger) a abrité, samedi soir, l’avant première du long métrage « Saliha » réalisé par Mohamed Sahraoui et le court métrage « El Waldine » (Les parents) de Maouchi Khellaf, sous le patronage du ministère de la Culture et le soutien du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographiques (FDATIC).
Inspiré de faits réels, « Saliha » retrace avec brio le parcours militantiste de la martyre Zoubida Ould Kablia, jeune médecin à l’époque ayant quitté l’université pour rallier les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) à la ville de Mascara, se dévouant entièrement au service
de sa patrie.
Le film est écrit par le scénariste, Rabah Drif et adapté d’un livre du moudjahid Ali Amrane, un compagnon d’arme de la héroïne « Saliha » avec la collaboration du moudjahid et homme d’Etat, Dahou Ould Kablia (son frère).
Concernant le casting, Mohamed Sahraoui a engagé des comédiens connus à l’instar de la jeune Souha Oulha qui a interprété le rôle de Saliha, en sus de Mohamed Frimehdi, Fadila Achmaoui, Mabrouk Farroudji, Menad Mbarek, Keradi Nadir et Halim Zribea ayant tous excellé dans le jeu d’acteur ainsi qu’à la maitrise du dialecte de la région.
Approché par l’APS au terme de la projection de son film, le réalisateur a estimé que cet œuvre était un hommage à tous les martyrs qui s’étaient sacrifiés pour l’indépendance de l’Algérie. La soirée a vu également la projection, en avant-première, du court métrage « El Waldine » du réalisateur Maouchi Khellaf qui traite une question sociale à dimension humaine racontant l’histoire de la vieille « Nana Fatma », abandonnée par son fils et sa femme.
La vieille s’adonnait à la mendicité pendant des années avant qu’elle ne soit retrouvée par son petit fils Ahcène qui arrive à convaincre ses parents de demander pardon et ramener la vieille chez eux. Tourné dans la région d’Adekkar (Béjaia) et produit avec un petit budget, le film a été écrit par Kamel Amari .