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Chlef : une mercuriale de plus en plus clémente

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Le consommateur se réjouit ces derniers jours ou enfin il peut remplir aisément son couffin en fruits et légumes à des prix plus qu’abordables après que ces derniers eurent atteint des seuils inadmissibles. Dans les grandes villes, tout comme dans les petites, la mercuriale est à la baisse à la grande satisfaction des consommateurs qui font des tournées dans les marchés pour en ressortir les couffins pleins.  À Chlef, à Ténès, à Bou-Kadir , à Oued-fodda et bien d’autres villes, la pomme de terre est cédée à 35 DA voir 30 DA le kilo contre 50 DA, il y a un mois. Il faut dire que l’approvisionnement des marchés de gros, après les récentes récoltes effectuées dans plusieurs wilayas traditionnellement pourvoyeuses de fonds, commence à faire baisser la pression sur les tarifs qui, faut-il le rappeler, ont connu une envolée inattendue dans un passé récent. La plupart des produits agricoles entament une tendance baissière ces derniers jours. Cette offre abondante qui a, du moins pour le moment, échappé aux spéculateurs, a rendu les prix abordables au grand bonheur des ménages, notamment ceux aux bourses moyennes. Confrontés assez régulièrement aux hausses inexpliquées et inattendues des produits maraîchers, les chefs de familles souhaitent que cette baisse ne soit pas éphémère, compte tenu des incongruités qui entachent le marché. Les mécanismes inefficaces avec lesquels fonctionne le marché risquent, en effet, de remettre en cause cette bonne nouvelle donne. En proie à une spéculation à grande échelle, la vente de ces produits se faisait, il y a quelques mois, dans un environnement marqué par des pénuries récurrentes et des flambées des prix répétitives. Toutefois de nombreux citoyens déplorent une désorganisation en matière de stockage dans les chambres froides. Ce qui ouvre la voie à une spéculation fomentée par “une mafia bien organisée”, s’emparant de toutes les composantes des différentes filières. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui ,la mercuriale de certains produits tels que la pomme de terre, le poivron, la tomate, l’oignon ; les haricots verts, les carottes ou les fruits tels que les pèches, les abricots ; le raisin, les pommes, … était plus clémente ce lundi dans plusieurs espaces commerciaux de la wilaya. Par ailleurs, le marché des produits carnés (viandes rouges et blanches et œufs) était stable en matière d’approvisionnement. La tarification pratiquée relève des hausses de 3% pour la viande bovine locale et de 1% pour la viande blanche. Le poulet est cédé à 280 da le kilo .S’agissant des œufs, leurs prix se sont stabilisés à 9 DA l’unité chez les détaillants. Par ailleurs si le consommateur « trouve son compte » dans cette baisse des produits maraichers ce n’est pas le cas du mouton de l’Aïd El-Adha ou il faudrait débourser pas moins de 35.000 Dinars pour une bête ne pesant guère plus de 17 Kg de viande. Par contre celle qui sont plus robustes, il faudrait compter 50 000 DA et plus. Toutefois lors de notre virée au marché hebdomadaire d’Ouled-Farès ou un nombre impressionnant de bêtes y transitent, nous avons relevé que l’offre est de loin très forte par rapport à la demande. Ceci est du bien entendu aux prix affichés par les maquignons et les revendeurs de bétail. De nombreux citoyens que nous avons rencontrés au niveau de ce souk trouvent les prix inabordables et préfèrent attendre la veille de l’aïd pour acheter le mouton, en espérant que les prix seront revus à la baisse.
Bencherki Otsmane

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