Aujourd’hui, tout le monde s’accorde sur un label national hors-hydrocarbures fortement exportable. Il s’agit de la datte de Tolga à Biskra à travers ses variétés (Deglet-Nour, Ghers et Degla-Beida), l’huile d’olive de Kabylie, la figue sèche de Béni Maouche (Béjaïa), ainsi que les produits maraîchers d’El Oued. Des champions de l’Algérie pour peu qu’ils soient visibles sur les marchés internationaux en les dotant d’un label bien propre. Preuve en est, au titre des exportations de l’Algérie sur les sept premiers mois de 2018, ces postes de produits ont rapporté 224 millions de dollars dont sont répertoriés les biens alimentaires. En 2017, la seule datte a rapporté au pays 51 millions USD. Les prévisions quant à l’augmentation des quantités exportables ne manquent pas surtout qu’aujourd’hui Deglet Nour de Tolga dispose de son propre label. La figue sèche de Béni Maouche (Béjaïa) jouit-elle aussi du même titre de reconnaissance pour un produit du terroir qui peut faire la différence sur les marchés étrangers.
Dans la wilaya d’El Oued, les produits agricoles frais sont appréciés tant au niveau local qu’international alors que l’huile d’olive de Kabylie n’a rien à envier au label tunisien. En termes de production, au début de ce mois, les services agricoles de la wilaya de Ouargla ont annoncé un volume saisonnier de 1,4 million de quintaux de dattes dans ses trois variétés. Pour peu encore que ces produits soient plus visibles et identifiables comme tels sur les marchés étrangers.Au niveau du gouvernement, il est question de mettre en place une stratégie propre à l’activité d’exportation. Ainsi, en visite jeudi dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, où il s’est enquis de la production au niveau du pôle industriel de cette wilaya, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, maintient le cap sur les objectifs assignés à l’exportation. «Il est temps d’aller vers une exportation intense. On va réhabiliter le commerce extérieur avec une protection suffisante pour les investisseurs», comme clin d’œil adressé au producteur national. C’est-à-dire, accompagner, encourager et amener le producteur national à s’intéresser à l’exportation. En dehors des biens agricoles, puisqu’il est question d’exporter, les produits électroniques et électroménagers sont également à prendre en considération dans cette stratégie axée sur le ciblage des produits à fort potentiel exportable. En 2017, ce poste a engrangé 50 millions USD de chiffre d’affaires.
F. G.
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