Les habitants de la ville de Chaâbet El-Leham (6km au nord- Ouest d’Aïn-Témouchent) vont connaitre un dénouement heureux de la situation de précarité caractérisée par la dégradation de l’état de la chaussée, à travers l’ensemble du réseau routier de la cité.
C’est à cause des grands travaux de réfection, de rénovation et d’extension des réseaux publics multiservices que la ville s’est transformée en un grand chantier, causant ainsi des désagréments non pas uniquement aux usagers de la route, mais aussi aux habitants, à cause des nuisances (poussière, vacarme et empêchement d’accès…). Cette situation a pris beaucoup de temps et cela a duré plus de six moins à cause, selon toute vraisemblance, de la complexité des travaux (ouvertures de fouilles en tranchées de plus de 2,50 m) et les difficultés de pose de canalisations au niveau des ruelles exiguës). Il est à rappeler qu’un travailleur, nivelant le fond de la tranchée de 03m de profondeurs a été enseveli par un remblai de terre au moment où l’engin actionnait la pelle mécanique. Cette triste mésaventure a été à l’origine d’un arrêt de travaux de plusieurs semaines. Plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités et collectivités locales en vue d’inscrire des opérations de revêtement, de réfection de la chaussée dégradée et d’amélioration urbaine à travers la ville. Entre également dans la consistance des travaux l’amélioration urbaine par des actions d’entretien des espaces verts, des trottoirs endommagés, de l’éclairage public et des placettes. Ainsi, l’année 2016 sera décisive, durant laquelle ces travaux devaient être réalisés pour un montant global de plus de 03 milliards de centimes. Cette enveloppe est inscrite à l’indicatif de la direction de l’urbanisme et de la construction. C’est au grand bonheur des habitants qui viennent d’apprendre que ladite somme a été débloquée résolument. Dans le cadre du même programme, s’ajoutera la réhabilitation d’un stade de proximité qui sera doté d’une pelouse en tartan synthétique, se trouvant non loin de la brigade de Gendarmerie nationale, ajoute notre source. Cependant, il parait que l’enveloppe en question ne pourra pas prendre en charge tous les travaux cités plus haut, à moins que les collectivités locales disposent des fonds propres pour réaliser une partie des travaux. Le facteur temps bouscule un petit peu les responsables locaux qui espèrent achever les travaux en 2 mois.
Boualem Belhadri