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CÉRÉALES ET VIANDES ROUGES : Les exportations françaises vers l’Algérie tendent vers zéro en 2025

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Les répercussions économiques désastreuses pour la France, entraînées par la crise dans les relations algéro-françaises ont été évoquées par le  journal français «L’Opinion» qui a mis l’accent sur le secteur agro-alimentaire.
Ce journal note que les exportations agricoles totales françaises vers l’Algérie ont baissé régulièrement depuis 2022 et il estime qu’une forte baisse est attendue en 2024. Les experts cités par « L’Opinion » se réfèrent aux professionnels du secteur céréalier en France et affirment qu’ils s’attendent à ce que les importations algériennes de céréales à partir de la France tendent vers zéro en 2025. Idem pour les exportations françaises de viandes rouges. Selon le journal, en 2024, les exportations ont chuté d’un quart entre janvier et novembre par rapport à la même période en 2023. Pour « L’Opinion », la situation est pire pour la plupart des produits manufacturés qui étaient destinés à l’Algérie. Le journal français met cette situation sur le compte de l’alignement du président Emmanuel Macron sur la position marocaine en  annonçant son soutien au plan d’autonomie du régime marocain au Sahara occidental. En fait, s’agissant des céréales, on sait que le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré à plusieurs reprises son engagement à atteindre l’autosuffisance pour certaines cultures stratégiques en 2025 et 2026. Ainsi, dans son discours prononcé après sa prestation de serment au Palais des nations, en septembre dernier, le président Tebboune avait rappelé que des avancées significatives dans la production agricole, notamment dans les cultures stratégiques, ont été réalisées « grâce à une carte agricole élaborée selon des critères scientifiques et à la poursuite de l’établissement de partenariats internationaux dans le secteur agricole avec des pays amis et frères leaders dans les filières stratégiques comme le lait et les céréales ». Il s’agit, avait-il expliqué, de « réduire les importations ». Cela ne concerne pas les opérations d’importation des matières premières utilisées dans la production et dans les industries vitales. Le président Tebboune l’a fait savoir lors d’une réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée en octobre dernier, précisant que le reste des opérations d’importation est soumis à une autorisation préalable. Le président de la République avait alors affirmé que l’Algérie n’avait jamais interdit et n’interdira pas l’importation, ajoutant qu’elle y recourait seulement si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières, ce qui est à même de conforter son économie et de préserver sa stabilité. Le président de la République a insisté  en plusieurs occasions, que la restriction des importations ne doit pas se faire au détriment de la satisfaction des besoins essentiels du citoyen. Lors d’une de ses entrevues périodiques avec des représentants de médias nationaux, le président Tebboune avait souligné que « les pénuries sur le marché étaient inacceptables compte tenu de la disponibilité de la Production locale et de l’autorisation de l’importation », et réaffirmé que « la rationalisation des importations -comme affirmé à plusieurs reprises- ne doit pas se faire au détriment des besoins du citoyen ».
M. R.

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