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Centre universitaire de Aïn Témouchent : les projets enregistrent des retards intolérables

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Lors de la dernière session ordinaire de l’APW d’Aïn-Temouchent, les élus locaux ont mis l’accent sur l’insuffisance de médecins spécialistes au niveau des urgences médico-chirurgicales (UMC).
Souvent on évoque des gardes vides et l’on rencontre de sérieux problèmes pour les cas urgents à évacuer vers d’autres CHU, comme c’est le, cas de la fillette de 9 ans qui a subi des brulûres et qui a été évacuée vers Oran où elle est décédée quelques jours après. La présence de spécialistes dans les urgences est inévitable notamment pendant la nuit, juge un élu qui évoque des exemples frappants et qui attribue la faute à la mauvaise coordination entre les différentes structures devant prendre en charge les cas urgents. La fièvre de Malt a été citée comme exemple par un autre élu qui évoque 170 cas recensés en 2015, alors que la wilaya dispose suffisamment de vétérinaires. Est-ce un pic saisonnier? se demande-t-on. Etant donné que dans la salle il n’y avait pas de praticiens vétérinaires, les questions sont demeurées sans réponses. Mais dans le même sillage, un parallèle a été fait par un autre élu qui a cité les 273 intoxications survenues durant la période estivale de l’année 2015 et enregistrées plus particulièrement à El-Amria et Hammam Bou-Hadjar.
Sans interruption, les débats passaient en revue tous les secteurs comme l’activité économique, le social, l’éducation et l’université. Un élu ne s’est pas gêné quand il a exprimé son désappointement à l’égard des infrastructures du centre universitaire Belhadj-Bouchaib qui connaissent des retards intolérables dans leur livraison. Il est à rappeler qu’un lycée a été cédé au centre universitaire lors de la rentrée universitaire 2015-2016.
Cet établissement qui n’est pas loin a été consacré aux étudiants devant achever leur cycle de formation en Master2. Selon toute vraisemblance les entreprises de réalisation devraient renforcer leurs chantiers pour livrer avant la rentrée universitaire 2016-2017 la deuxième tranche 2000 lits, le restaurant central, les blocs pédagogiques , les infrastructures sportives et les logements des enseignants.
Comme les questions fusaient de partout, l’on était intéressé par le volet lié à l’électrification rurale. Les élus se sont demandés pourquoi la tranche 2010 des projets d’électrification n’a pas été terminée.
Boualem Belhadri

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