Accueil RÉGIONS Centre Ben Si Hamdi Brahim de Constantine : Un encadrement jeune pour...

Centre Ben Si Hamdi Brahim de Constantine : Un encadrement jeune pour améliorer les soins des personnes souffrant d’autisme

0

Le centre psychopédagogique Ben Si Hamdi Brahim, situé à l’avenue de Roumanie de Constantine, dispose d’un encadrement jeune qui veille à améliorer la prise en charge des autistes et des déficients mentaux depuis son ouverture en décembre 2016, a révélé, jeudi, Badia Boufama, présidente de l’association «Wafa» des parents d’enfants en difficulté mentale et responsable de ce centre.

Dans une déclaration à l’APS en marge de «portes ouvertes» sur ce centre psychopédagogique, organisées à l’occasion de la journée nationale des handicapés, Mme Boufama a indiqué que le personnel chargé de l’encadrement des personnes handicapées, accueillies dans cette structure, s’élève à 30 personnes, principalement des jeunes. La même responsable a également précisé que des psychologues, des orthophonistes, des éducateurs et des spécialistes en psychopédagogie de ce centre «mettent, dans la mesure du possible, tout en úuvre pour mener à bien leur tâche, humanitaire avant tout, étant donné que leur travail vise à faciliter l’intégration de ces patients dans la vie sociale.» Faisant savoir que ce centre accueille des patients âgés de 4 à 35 ans, elle a indiqué que le nombre de personnes prises en charge a atteint, cette année, 180 dont 100 patients souffrant d’autisme, tandis que le reste présente d’autres handicaps, telle que la trisomie. Le centre psychopédagogique comprend 7 classes et une salle de sports, a indiqué la présidente de l’association Wafa, précisant que les patients sont répartis sur ces classes en fonction de leur comportement, dont celles destinées à la thérapie psychologique et comportementale 1 et 2 et celles destinée à l’éveil 1 et 2. Suite aux activités éducatives dispensées aux patients, en fonction du niveau mental de chacun et après avoir développé une perception cognitive spécifique, ces personnes sont alors orientées, a-t-elle expliqué, en classe préparatoire, puis en première année et en cas d’amélioration ils pourront bénéficier d’une scolarisation normale. Sur 6 enfants ayant rejoint, l’année dernière, des établissements scolaires, Mme Boufama a assuré qu’une seule fille parmi ces enfants «ayant éprouvé des difficultés à s’intégrer avec ses camarades» est retournée au centre, soulignant que les patients pris en charge bénéficient également d’excursion et de séances de natation au niveau du stade chahid Hamlaoui, une fois chaque quinzaine. La même responsable a ajouté que le programme de ce centre psychopédagogique comprend également l’organisation d’ateliers au profit des patients de plus de 18 ans en informatique et en pâtisserie, animés par des encadreurs spécialisés. Par ailleurs, dans le cadre des efforts déployés par le centre pour l’insertion professionnelle des handicapés, Mme Boufama a fait état de la signature d’un accord avec le centre de formation professionnelle Daksi de Constantine, au sein duquel les patients du centre de psychopédagogie, suivant les activités des ateliers, devront passer un examen et auront droit à une attestation en cas de réussite. En contrepartie, le centre psychopédagogique Ben Si Hamdi Brahim fournira, a-t-elle dit, aux stagiaires du centre de formation professionnelle la possibilité d’effectuer des stages pratiques. Enfin, Mme Boufama a fait part de son ambition «d’élargir les ateliers de ce centre pour y inclure d’autres spécialisations prenant en compte les spécificités des autistes et des déficients mentaux, en collaboration avec la direction locale de la formation et de l’enseignement professionnels, comme le jardinage, et trouver également des formules permettant l’intégration de cette catégorie dans la vie professionnelle et sociale».

Article précédentSous le feu des critiques occidentales : Poutine s’apprête à triompher dans les urnes
Article suivantTerribles révélations s ur le traumatise généré par la Guerre de libération : «80 % des patients des établissements psychiatriques de Marseille sont des Algériens !»