Lors de la réunion gouvernement-walis, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a abordé, dans le sillage du retour en force du rôle de la politique étrangère du pays, sur les plans régional, continental et international, en rappelant avec insistance la position de principe de l’Algérie sur les questions palestiniennes et sahraouies, pour leur liberté et indépendance, réaffirmant, avec force, le soutien inconditionnelle de l’Algérie, en toute circonstance, à ces causes justes. Après avoir mis en avant les succès notables de la diplomatie algérienne, notamment, par la réussite du Sommet de la Ligue arabe, tenue début novembre dernier, à Alger, citant : « par un taux de participation le plus important dans l’histoire des précédents sommets arabes », ainsi que la teneur de ses travaux, traduite dans la déclaration d’Alger, dont celle, a tenu à souligner le chef de l’État, portant sur la question palestinienne et les voies à même de consolider le travail et la coopération inter-arabe, en ces temps de mutations sur la scène mondiale.
« Alors que certains étaient pessimistes quant à l’organisation du sommet arabe à Alger » dira le président de la République, le sommet de la Ligue arabe, poursuit le locataire d’El-Mouradia, « s’est bel et bien tenu avec une participation record » et d’ajouter « de plus, l’Algérie a réussi à consacrer la réconciliation inter-palestinienne avec la réunion des différentes factions à Alger » tenue avant le Sommet Arabe d’Alger. Rappelant qu’ « Il y a eu une première étape », le président Tebboune, dont le Pays assure la présidence de la Ligue arabe, a ajouté, qu’ « il y aura deux autres étapes dans ce processus » a –t-il annoncé, sur la réconciliation inter-palestinienne visant l’unification des rangs palestiniens pour faire face à la barbarie de l’occupant sioniste, en Palestine occupée.
Et d’ajouter : « nous souhaitons que 2023 sera celle où la Palestine, en tant qu’État, même sous occupation, puisse être membre à part entière de l’ONU », a-t-il déclaré, jeudi. Pour revenir sur le Sommet arabe d’Alger, qui a été une réussite, selon aussi des pays membres, des médias arabes et étrangers et également de la scène internationale, avec notamment la présence au plus haut niveau, des dirigeants des pays membres de la Ligue arabe, qui ont fait le déplacement à Alger, alors que «certaines parties avaient misé sur son échec », a rappelé le président Tebboune, il a indiqué que le Sommet a été une réussite, pour la question palestinienne, avec , notamment, la tenue, auparavant, du sommet de l’unification des rangs palestiniens, à Alger. Réunion inter-palestinienne sanctionnée par l’adoption, par les 14 factions palestiniennes, dont le Fateh et Hamas, de la déclaration d’Alger, pour dépasser les divergences inter-palestiniennes, qui n’ont profité qu’a l’entité sioniste.
Réaffirmant que le soutien de l’Algérie, peuple et gouvernement, ne fléchira pas, en déclarant que «l’Algérie continuera sur cette voie », le président de la République, a exprimé le souhait de voir l’État Palestinien être, cette année, «membre à part entière aux Nations unies». Autre cause qui bénéficie de soutien inconditionnel de l’Algérie, car relevant aussi des principes fondamentaux de la politique étrangère du pays, concernant la lutte d’un peuple contre la colonisation, celle du juste combat libérateur du peuple sahraoui, contre l’occupation marocaine, depuis 1975 et, bien avant, contre la colonisation espagnole.
« Une question de principe pour l’Algérie qui n’y renoncera point »
Un soutien au peuple sahraoui, non seulement inconditionnel à sa lutte légitime, mais aussi fondamental car consacrant la position constante de l’Algérie, dictée par l’histoire de sa lutte contre la colonisation française, couronnée par l’Indépendance du pays. Réaffirmant que la solidarité avec le Sahara occidental «est une question de décolonisation inscrite au Nations unis », le président Tebboune a réaffirmé avec force que l’Algérie demeurera solidaire avec le peuple sahraoui, dans sa lutte, avant de réaffirmer qu’il s’agit « d’une question de principe pour l’Algérie qui n’y renoncera point », déclare-t-il, ajoutant que . « nous n’abandonnerons pas la cause Sahraouie, c’est une position de principe » et de conclure que « c’est une question de décolonisation », a-t-il dit.
«L’Algérie est amie avec tous les pays sauf avec ceux qui n’en veulent pas»
Autre question que l’Algérie n’a cessé de consentir des efforts, pour que le pays et son peuple renouent avec la vie politico-institutionnelle, après avoir plongé, il y plus de 11 ans dans le chaos, suite à la crise qui l’a secoué et l’intervention de l’Otan, en 2011 : la Libye, en l’occurrence. Il a exprimé son souhait que la Libye puisse organiser des élections avant la fin de l’année 2023, plaidant pour une solution rapide de la crise politique en Libye, par le dépassement des divergences entre acteurs libyens, avant la tenue d’élections. Quant aux relations de l’Algérie avec les autres pays, notamment les pays principaux acteurs sur la scène internationale, le locataire d’El-Mouradia a rappelé la position de non alignement de l’Algérie, il dira que notre pays entretient des relations et un partenariat d’«amis», avec ces pays, citant « l’Inde, la Chine, la Russie, les États-Unis, l’Union européenne », qui sont, a-t-il poursuivi « des partenaires amis » avant d’ajouter que « l’Algérie est amie avec tous les pays sauf avec ceux qui n’en veulent pas », a précisé le chef de la République.
Karima B.