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Capacités annuelle de raffinage d’hydrocarbures en Algérie : 45 millions de tonnes prévues d’ici 2021

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La secrétaire générale du ministère de l’Énergie, Fatima Zohra Cherfi, a prévu, jeudi dernier, à Hassi Messaoud, que la capacité de raffinage d’hydrocarbures en Algérie atteindra 45 millions de tonnes par an, et ce, d’ici les quatre années à venir.
À l’occasion de la célébration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, en 1971, et de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en 1956, Fatima Zohra Cherfi a indiqué que cette capacité de raffinage devrait être accessible dès l’achèvement de la réalisation de trois nouvelles raffineries projetées à Hassi Messaoud, Tiaret et Biskra.
Dans ce contexte, la SG du ministère de l’Énergie s’est montrée optimiste quant au renforcement du réseau de distribution de produits énergétiques avec 300 stations, à travers le pays, augmentant les capacités de stockage à 30 jours, qualifiant ces projets d’ambitieux vu qu’ils visent, principalement, l’intensification des efforts de recherche et d’exploration afin d’assurer une sécurité énergétique, ceci, à long terme, ainsi que la couverture progressive de la demande nationale sur les différentes énergies en explorant l’ensemble des champs tout en utilisant les technologies modernes.
En outre, elle a affirmé que le renforcement de la production d’électricité par les énergies renouvelables, entre autres, solaire vers 27% à l’horizon 2035, figure parmi les objectifs du ministère de l’Énergie, rappelant que la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables avoisine actuellement les 400 mégawatts à travers plusieurs centrales installées dans 14 wilayas. En parallèle, elle a annoncé le lancement d’appels d’offres nationaux et internationaux pour la réalisation de centrales solaires d’une capacité de 4.000 mégawatts, exigeant à l’investisseur de fabriquer des panneaux solaires en Algérie.
Par ailleurs, le directeur général du groupe Sonatrach, Amine Mazouzi a fait savoir qu’un large programme de l’entreprise pour développer le raffinage et la pétrochimie sera lancé à l’horizon 2021, permettant à Sonatrach de mettre fin à l’importation de carburants. Selon lui, Sonatrach occupe la première place en Afrique et la 7ème au monde en matière d’exportation de gaz, ajoutant qu’elle se positionne au troisième rang des fournisseurs de l’Union européenne en gaz, faisant état d’une hausse de 24 % sur la production gazière de Sonatrach entre 2015 et 2016.
Ce dernier a avancé un chiffre de 70 milliards de dollars prévu dans le cadre du plan d’investissement pour les quatre années à avenir, expliquant que cette perspective vise à consolider la position de Sonatrach sur le marché pétrolier et gazier mondial, poursuivant la satisfaction de la demande nationale en produits énergétiques en hausse progressive ces dernières années.
Au cours de sa visite d’inspection effectuée, jeudi dernier, dans la région de Hassi Messaoud, la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatima Zohra Cherfi, a inspecté deux stations de pompage et une nouvelle station de raffinage, implantées dans la zone de Haoud El Hamra dotées d’une capacité de 5 millions de tonnes, par an, et plus de 120.000 tonnes de gaz naturel. Ceci avant de lancer un tournoi de football et de boulisme des travailleurs de Sonatrach.
Salim Lariche

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