Le chef de la diplomatie algérienne a fait savoir que l’Algérie compte introduire parmi ses priorités, lors de son mandat de membre au Conseil de sécurité « la question de la Femme et la sécurité, durant son mandat de membre du conseil de sécurité », a-t-il déclaré lors de la conférence conjointe organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale et le bureau des Nations unies (AONU), à Alger, à propos de la résolution 1325 sur les droits des femmes, la paix et la sécurité. C’est avec le soutien et l’appui de l’Union africaine (UA) que l’Algérie a présenté sa candidature pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU.
Déclarant que les efforts de l’Algérie « s’inscrivent dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité et s’inspirent de nos engagements historiques et notre glorieuse Révolution dont nous célébrons l’anniversaire », Révolution, dira le ministre Ramtane Lamamra, « qui est un exemple pour tous les peuples opprimés du continent et du monde » . Ces derniers, poursui-t-il « s’inspirent également du rôle de la femme algérienne dans l’édification de l’État moderne, elle qui puise sa détermination du combat des combattantes qui se sont sacrifiées pour l’Indépendance du pays et qui se sont investies dans la concrétisation de la réconciliation nationale » précisant que la femme algérienne « est aujourd’hui présente dans tous les rouages et toutes les institutions de l’État algérien ». Il n’a pas manqué par ailleurs, de rappeler le rôle joué par Mme Leïla Zerrouki, qui avait dirigé, avec adresse, la plus grande mission de paix onusienne au Congo. Lamamra a rappelé que la mission de l’Onu puise sa crédibilité de l’engagement des États membres à respecter ses principes et ses résolutions qui consacrent le droit des peuples à l’autodétermination, la souveraineté et la dignité. Il a rappelé, dans ce contexte, l’engagement de l’Algérie à rester fidèle à la charte de l’Onu et aux résolutions onusiennes et sa détermination à soutenir les peuples qui luttent pour leur indépendance, à œuvrer pour permettre aux palestiniens d’avoir un État avec comme capitale Jérusalem et au peuple sahraoui de faire valoir son droit à l’autodétermination. À rappeler que Mme Leila Zerrouki, qui a été nommée dernièrement, par le président de la République, superviseur des grands partenariats internationaux a eu une longue carrière en tant qu’employée internationale, avant de se voir nommée secrétaire générale adjointe des Nations unies et Cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Slimane B.