Depuis que Rabah Madjer a remporté le ballon d’or africain en 1987, le deuxième d’un joueur des Verts après Lakhdar Belloumi, plus aucun autre joueur algérien ne s’est offert un tel privilège, laissant le terrain aux Camerounais, Nigérians et Ivoiriens notamment, de rafler à chaque fois la mise.
C’est à croire que depuis, l’Algérie a cessé d’enfanter les bons joueurs. Cela avait coïncidé d’ailleurs avec une longue traversée du désert des Fennecs.Mais depuis quelque temps, une nouvelle génération de joueurs algériens commence à s’illustrer, en s’imposant comme dignes successeurs de leurs aînés des années 1980.Parmi les joueurs les plus en vue de cette nouvelle génération, l’on peut citer Yacine Brahimi, la nouvelle »perle » des Fennecs, pour reprendre les propos du sélectionneur national, Christian Gourcuff, qui a tout le temps voulu le voir sur le terrain pendant tout l’intégralité d’une partie, car étant un »régal pour les yeux », pour reprendre ses propos.
Les performances du nouveau maître à jouer du Club Algérie et du FC Porto, ne laissent d’ailleurs personne dans l’indifférence. Les spécialistes voient déjà en lui un futur ballon d’or africain. Il n’est pas à écarter d’ailleurs qu’il entre dans la course dès l’édition 2014.En attendant, Gourcuff, ne tart pas d’éloges sur lui : «Je connaissais un peu le jeune Brahimi de Rennes, ses qualités techniques. C’est une »perle ». Après, il faut le mettre dans les meilleures conditions. Placé en deuxième attaquant, il peut exprimer ses qualités. C’est un dribbleur, mais qui est capable de trouver la passe derrière.
Il me fait beaucoup penser, avec des caractéristiques un peu différentes, à Marama Vahirua. Ce sont des petits moteurs, mais des joueurs très créatifs», a déclaré le technicien breton au journal français »Le télégramme ».Les deux ballons d’or algériens, Lakhdar Bellloumi et Rabah Madjer avaient été les premiers à encenser le jeune de 24 ans. Evidemment, ils seront très heureux si le joueur formé à Rennes parvenait à décrocher le ballon d’or africain, comme ils l’ont fait, eux, dans les années 1980.
Hakim S.