Au moins 400 foyers du village «Ioueryachene» de la commune de Naciria (est de Boumerdès) seront raccordés au réseau public de distribution de gaz naturel, durant le mois de décembre prochain, a-t-on appris auprès du directeur de l’énergie de la wilaya. Selon les chiffres fournis par Moussa Bibi, le taux de raccordement au réseau public de gaz naturel, estimé depuis septembre dernier à 75 % à Boumerdès, (contre 69% précédemment) , sera porté à plus de 80 %, à la fin 2018. Le responsable a signalé des actions en cours, en collaboration avec tous les secteurs concernés, «en vue d’atteindre cet objectif». Il a fait part, à ce titre, de la réalisation en cours de 14 projets au niveau d’une dizaine de communes, en vue du raccordement de 12 370 foyers au réseau de gaz naturel. À cela s’ajoute «la mise en service prochaine» d’un projet de raccordement de pas moins de 1 320 foyers dans la commune de Timezrit. La mise en exploitation «programmée pour bientôt» de ces projets, inscrits au titre du quinquennal 2010/2014, est de nature à porter le taux de couverture en gaz à Boumerdès, à près de 75% , a- t-il ajouté. Ce taux de couverture devrait atteindre les 80 %, avec la réception programmée, à la fin de l’année en cours, de cinq autres projets, inscrits au titre du même plan de développement, portant sur le raccordement de 1 357 foyers au niveau des communes de Taouergua, Afir, Amale, Ben Choud et Zemmouri, parallèlement au lancement dernièrement d’un projet pour le raccordement de 7 000 autres foyers. Pour soutenir cette hausse progressive du taux de couverture en gaz, le directeur de l’énergie de la wilaya a, également, fait cas de démarches en vue de porter ce taux à 90% à la fin 2019, grâce à la levée de gel relative à deux projets d’importance. Le premier porte sur 10 opérations visant le raccordement de 1 500 foyers au réseau de gaz, tandis que le second projet porte sur le raccordement de 22 900 foyers. Durant ces dernières années, le taux de raccordement au gaz a enregistré «une importante hausse», à Boumerdès, a observé M. Bibi. Estimé à un taux de pas plus de 17 % en 1999, il est monté à 50% en 2015, avant d’atteindre les 60 % en 2016, puis 75% actuellement, dans l’attente d’être porté à 80 % à fin 2018.