Après le divorce consommé avec l’ancienne direction, l’INACA de Corso se met petit à petit sur les rails. Dans ce cadre la désignation du nouveau gérant en la personne de Gianluca Guaracha semble être la solution idoine pour relancer cette entreprise confrontée ces dernières années à de sérieux problèmes. Libéré du fardeau litigieux lié à la mauvaise gestion, héritée de l’ancienne direction, le nouveau gérant est sur tous les fronts pour redresser la situation et relancer cette grande entreprise d’envergure internationale. L’unité de Corso, ex-société publique ‘’ENAFROID’’ qui a été cédée à l’entreprise privée INALCA italienne dispose de différents comptoirs de stockage des produits, notamment la viande et le poisson.
L’entreprise italienne INALCA (Groupe Crémonini) qui est leader en Europe dans la production et la transformation des viandes, ambitionne de lancer de grands investissements en Algérie.
Le nouveau gérant qui est installé en 2015 a réalisé les objectifs de redressement de la situation catastrophique de l’unité frigorifique de Corso. Dans ce cadre, le gérant a entrepris toute une série d’actions visant la relance économique de l’entrepôt frigorifique de Corso.
Il s’agit du lancement d’une unité de production qui entrera en production au courant du premier semestre de l’année 2017, le conditionnement de légumes, la location des chambres froides ainsi que d’autres actions visant à relancer et à augmenter les performances de l’entreprise.
La réorganisation du travail, la discipline et la rigueur dans le travail, la mise en place des procédures aux normes internationales en matière de gestion jusque-là ignorées, et l’instauration de bons rapports entre les cadres et les travailleurs sont des axes mis en pratique par le nouveau gérant.
«Ces actions et en plus des moyens mobilisés, ont provoqué l’adhésion de tout le collectif des travailleurs et des partenaires qui se sont engagés à redonner à l’INACA toute sa grandeur économique », a indiqué Gianluca Guarschi qui est satisfait du travail accompli depuis sa nomination en 2015 où il a réussi à dépasser toutes les entraves administratives et judiciaires pour enfin remettre sur rail cette importante entreprise spécialisée dans la viande et le poisson. Les cadres et les travailleurs qui sont mobilisés affichent une volonté sans faille dans le sens d’améliorer les capacités de production, de stockage et de conditionnement des produits, ce qui va sans aucun doute engendrer de la rentabilité bénéfique pour le monde.
La réalisation d’une usine de transformation des viandes et d’un abattoir sont d’autres projets avancés par notre interlocuteur en matière d’investissement en partenariat dont l’objectif est de réduire la facture d’importation tout en allant vers l’exploitation des potentialités locales et de développer l’élevage dans le pays. La visite guidée dans les entrepôts frigorifiques de Corso est une preuve que l’entreprise est relancée sur des bases modernes de gestion. La stratégie et l’organigramme établis répondent aux normes modernes de gestion, puisque le personnel compétent et les équipements et moyens y ont été mobilisés. L’hygiène, la rigueur dans la procédure de congélation, le contrôle et le suivi régulier des produits alimentaires de l’achat jusqu’à la mise en vente sont des principes sur lesquels aucune faille n’est permise, car la santé du consommateur passe avant tout n’a cessé d’insister le nouveau gérant sans oublier la notoriété internationale de l’INALCA. Le point de vente opérationnel au sein des comptoirs de Corso qui est fortement achalandé en divers produits, notamment en viande et en poisson congelés ne désemplit. De nombreux clients y font leurs emplettes où le prix et la qualité des produits sont attractifs. Le secret réside dans le fait que nos produits viennent directement.
B. Khider
