Plus de 1 200 jeunes ont bénéficié en 2024, d’une formation dans les métiers de la pêche et de l’aquaculture, à Boumerdès, dans le cadre de la stratégie du secteur visant la promotion et la valorisation de ces métiers, a-t-on appris jeudi, auprès de la Chambre de la pêche et de l’aquaculture.
La formation de ces artisans pêcheurs s’est déroulée en deux sessions. La 1ère a débuté en février dernier au profit de plus de 600 jeunes formés durant une période de quatre (4) mois, tandis que la seconde a été lancée en octobre courant et a ciblé le même nombre d’artisans pêcheurs, a indiqué à l’APS le directeur de la chambre, Smail Houas. Abritées par l’école de formation du port de Dellys et deux annexes professionnelles mitoyennes aux ports de Cap Djinet et Zemmouri, les formations ont porté notamment sur les spécialités d’électromécanique marine et de techniques d’aquaculture, en plus de la formation de marins capacitaires, entre autres. Par ailleurs, deux sessions de formation en aquaculture, d’un jour, ont été dispensées à près de 200 agriculteurs ayant au moins trois (3) ans d’expérience professionnelle, en vue de l’obtention d’un agrément d’activité professionnelle, tandis que 15 agriculteurs ont bénéficié d’une formation en aquaculture continentale (en eau douce). Ces formations, dont l’encadrement a été assuré par des enseignants de l’Institut national supérieur de pêche et d’aquaculture d’Alger, ont été couronnées par l’obtention du livret professionnel maritime, indispensable pour l’exercice de tous les métiers de la pêche. Selon le même responsable, ces formations sont destinées à combler le déficit enregistré dans diverses spécialités du domaine, tout en permettant la mise à niveau des informations et connaissances des pêcheurs pour leur mise au diapason des méthodes de travail modernes, synonymes d’une hausse de la production et d’une amélioration des conditions de travail. À noter également, la signature par le secteur, au titre de l’ouverture de nouvelles perspectives de formation dans le domaine, d’accords de coopération avec des centres et instituts de formation, en vue d’un échange d’expériences dans le domaine de la formation, mais aussi afin d’assurer la disponibilité de spécialistes en pêche et aquaculture, selon les besoins exprimés en la matière, a conclu la même source.