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BOUGHALI LORS DU COLLOQUE NATIONAL SUR  LES ACQUIS CONSTITUTIONNELS DE L’ALGÉRIENNE : « Autonomiser la femme est un engagement présidentiel »

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Le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, a mis en avant, hier, l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur de l’autonomisation et de la promotion des femmes.
Dans ce cadre, Boughali a affirmé lors du colloque national sur « les acquis constitutionnels de la femme algérienne », organisé par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme que le président de la République, « tient à accorder à la femme la place qu’elle mérite » et a fait de sa promotion et de son autonomisation « Une priorité parmi ses engagements ». Boughali a également abordé l’interaction étroite entre les femmes et le secteur de la Solidarité nationale, mettant en avant l’importance de promouvoir la femme et son rôle dans le développement à tous les niveaux et dans divers domaines. Le colloque sur « les acquis constitutionnels de la femme algérienne » a été l’occasion, pour Boughali, de souligner que « parler des acquis constitutionnels de la femme est une confirmation de la poursuite de l’attention portée à l’amélioration de ses droits en continuant les efforts visant à renforcer sa position de manière à répondre à ses aspirations et à être à la hauteur des sacrifices qu’elle a consentis ». Il a noté que cette attention « traduit ces principes constitutionnels solides à travers lesquels le peuple algérien a exprimé son attachement aux droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie ». Les principes constitutionnels, selon Boughali, ont consacré « l’égalité des sexes et la défense des droits politiques de la femme en garantissant ses chances de représentation dans les conseils et organismes élus en consacrant le principe de parité dans la représentation politique et en renforçant son statut social et en la protégeant de toutes les formes de violence et de discrimination ». En évoquant les sacrifices des femmes algériennes après l’indépendance, Boughali a souligné que leur rôle «persiste» et constitue ainsi l’un des «piliers de la construction et du développement à travers leur présence forte et efficace dans les domaines politique, social, culturel et économique». Il a également salué les initiatives de l’Armée nationale populaire visant à «autonomiser la femme pour jouer son rôle central dans l’amélioration des capacités des forces armées ainsi que dans les rangs de la sécurité nationale ».

Omar Belhadj souligne «les avancées notables»
De son côté, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, a souligné les avancées significatives réalisées par l’Algérie dans la promotion de l’égalité entre hommes et femmes à tous les niveaux. «L’Algérie avait réalisé d’énormes progrès dans la réalisation de l’égalité entre hommes et femmes à tous les niveaux, autonomisant les femmes, les intégrant économiquement et favorisant leur participation à la vie politique et en éliminant toutes les entraves et obstacles qui empêchent les femmes d’exercer pleinement leurs droits » a-t-il fait savoir. Déclarant que «la révision constitutionnelle de 2020 a pris en considération ces nobles objectifs en engageant l’État à travailler à la promotion des droits politiques des femmes, à promouvoir l’égalité entre hommes et femmes sur le marché du travail, à promouvoir la femme à des postes de responsabilité au sein des institutions et administrations publiques et des entreprises, ainsi qu’en s’engageant à protéger la femme contre toutes les formes de violence dans tous les lieux et circonstances ». Le président de la Cours a souligné que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dès son élection et fidèle à ses engagements envers le peuple algérien, a entrepris de lancer des chantiers de réforme profonde et globale pour la construction de la nouvelle Algérie à laquelle nous aspirons tous », précisant que «la première étape de cette transformation a été marquée par la révision constitutionnelle plébiscitée par le peuple le 1er novembre 2020. Cette Constitution consolide les principes démocratiques, équilibre les pouvoirs, renforce les garanties des droits des citoyens, consacre l’indépendance du pouvoir judiciaire et stimule la dynamique de la vie politique ». «La Constitution de 2020 consacre les droits fondamentaux et les libertés et les élargit de manière sans précédent, les rendant contraignants pour toutes les autorités, veillant également à confirmer l’attachement de l’Algérie à ses engagements internationaux, en particulier ceux relatifs aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, les consacrant explicitement dans son texte à travers la suprématie des traités internationaux ratifiés par l’Algérie en droit interne et l’obligation du juge, lors de l’exercice de ses fonctions, d’appliquer ces traités, et en reconnaissant, pour la première fois, à la Cour constitutionnelle, le rôle de contrôler la conformité des lois et règlements aux traités internationaux », a-t-il ajouté.
Sarah O.

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