Accueil RÉGIONS Blida : un coup de balai, SVP !

Blida : un coup de balai, SVP !

0

Il n’est pire spectacle que ces immondices rencontrées un peu partout à travers les rues des villes et villages, en tout temps et en toutes circonstances, pardon, sauf quand la visite d’un haut responsable est annoncée ! C’est un spectacle qui risque de devenir courant car partout des sacs-poubelles éventrés, des ordures jetées à même le sol dégagent une odeur nauséabonde, alors que les endroits réservés dans les cités pour la collecte des ordures ménagères ne désemplissent pas de jour comme de nuit. Quand les éboueurs passent, ce qui est plutôt rare, ils se contentent d’enlever les ordures qui se trouvent dans les sacs en oubliant les déchets qui en sont tombés ou qui ont été jetés sans sac, les cartons et près de la moitié des ordures. Une fois le camion passé, certains habitants qui ont encore besoin de leçons de civisme sortent leurs ordures et le bac se remplit aussitôt après, avec toutes les odeurs, les chats et chiens errants et les rats que nous avons presque appris à côtoyer dans tous les quartiers, même les plus huppés. Les mouches et les moustiques, s’ils sont moins visibles, constituent un danger pour la santé publique beaucoup plus grand quand ces nuées se dirigent vers les maisons environnantes pour y déposer les milliards de microbes transportés par leurs pattes et leurs trompes.
Au bord de trop nombreux trottoirs, nous rencontrons souvent des sacs d’ordures éventrés que certains écrasent par inadvertance ou gênés par une voiture ou des gens debout et discutant au milieu du trottoir. Ceci en plus des déblais de divers matériaux de construction sortis des maisons ou des chantiers et laissés là, devenant peu à peu un monticule si dur que nous croyons qu’il fait partie du décor.
Aux abords des marchés des centre-ville, ce sont les marchands ambulants qui laissent des montagnes d’ordures constituées de légumes pourris et des feuilles qu’ils enlèvent après les avoir pesées et vendues au prix fort à leurs clients.
À leur départ, ils ne prennent même pas la peine de mettre ces restes dérapants et salissants dans des cartons, et les éboueurs qui viennent chaque soir ne peuvent en enlever qu’une partie car l’autre partie est collée au sol par les roues des voitures et camions qui passent dessus puis par les milliers de piétons qui sont obligés de piétiner dessus. Et c’est ainsi en cours de route, vous pouvez observer ces sacs poubelles qui vous accueillent avec des odeurs à faire monter le cœur du plus insensible au lieu des plantes et des espaces verts que vous vous attendez à voir. En parlant d’espaces verts, combien, dans chaque ville sont devenus des décharges publiques ?
Hadj Mansour

Article précédentESS-Ahly Benghazi : une belle carte à jouer pour l’Aigle noir
Article suivantOpération ports bleus à Aïn Témouchent : une grande mobilisation

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.