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Blida : perturbation de la distribution d’eau dans cinq communes en raison des intempéries 

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Une perturbation de la distribution d’eau potable est enregistrée samedi dans cinq (5) communes de la région Est de la wilaya de Blida en raison des intempéries, a-t-on appris auprès de l’unité locale de l’Algérienne des eaux (ADE). Cette perturbation dans la distribution d’eau potable concerne cinq (5) communes, à savoir Bougara, Ouled Slama, Hammam Melouane et Chebli, en plus des cités AADL du pôle de Sidi Serhane, dans la commune de Bouinane. Elle est due à un arrêt forcé de la production au complexe hydraulique de Megtaâ Lezreg, dans la commune de Hammam Melouane, en raison de la turbidité élevée des eaux causée par les intempéries, a expliqué la même source. L’ADE de Blida a rassuré ses abonnés quant à la reprise du programme habituel de distribution d’eau potable dès la remise en service du complexe hydraulique. 

Sept migrants meurent noyés en mer Egée 

Sept personnes ayant embarqué à bord d’un canot pneumatique ont péri noyées en mer Egée au large des côtes ouest de la Turquie, ont annoncé vendredi les garde-côtes turcs. Un groupe d’une quarantaine de migrants avait embarqué jeudi soir à proximité de la station balnéaire turque de Kusadasi, située à une quinzaine de kilomètres de l’île grecque de Samos. Trois corps sans vie ont été repêchés rapidement et quatre autres l’ont été vendredi, ont détaillé les garde-côtes turcs dans un communiqué. Dix-huit adultes et treize mineurs ont été secourus sains et saufs, ont-ils ajouté, précisant que les recherches avaient pris fin. Les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses entre les côtes turques et les îles grecques voisines telles que Rhodes, Lesbos et Samos, points d’entrée dans l’Union européenne. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2.333 migrants ont disparu ou ont été repêchés morts en Méditerranée en 2024. 

Saisie de plus de 2 kg de cocaïne et arrestation de deux mis en cause à Maghnia (Tlemcen) 

Les éléments de sûreté de la wilaya de Tlemcen ont opéré la saisie de 2.3 kg de cocaïne et l’arrestation de deux mis en cause dans la ville de Maghnia, a-t-on indiqué, vendredi, dans un communiqué de la cellule de communication. L’opération a été effectuée par des éléments de la brigade de recherche et intervention (BRI) relevant du service de wilaya de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Tlemcen, sur la base d’informations sur la présence d’un groupe de malfaiteurs spécialisé dans le trafic des drogues dures (cocaïne) et le blanchiment d’argent dans la ville de Maghnia. Un travail de terrain a conduit à l’arrestation de deux personnes et la saisie de la quantité citée de drogue dure, en plus de deux véhicules, une motocyclette et une somme de 3 millions de dinars issue des revenues de ce commerce illicite, selon la même source. Les deux personnes arrêtées ont été présentées devant les services judiciaires compétents pour possession, stockage et transport de drogues pour les vendre de manière illicite et le blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel organisé, a-t-on encore fait savoir. 

Hausse record du CO2 dans l’atmosphère en 2024, selon l’agence de météo britannique 

Les niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère ont augmenté en 2024 à une vitesse jamais égalée auparavant, dépassant les prévisions du Bureau britannique de météorologie, a indiqué ce dernier vendredi. La combustion de carburants d’origine fossile, des incendies très étendus et un affaiblissement des réserves naturelles de carbone expliquent la forte hausse de ce gaz qui contribue au réchauffement de la planète, a précisé le Bureau. Selon les scientifiques, avec de tels taux de progression, le monde ne peut pas espérer respecter la limite des 1,5 degré de réchauffement de la planète par rapport à l’ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux fixé par l’accord de Paris en 2015 pour éviter les pires conséquences du dérèglement climatique. En 2024, le niveau de CO2 dans l’atmosphère, relevé par l’observatoire de Mauna Loa à Hawaï s’est accru de 3,58 parties par million (ppm). Un niveau bien supérieur à la prévision du Met Office (2,84 ppm, voire 3,38 ppm pour sa projection la plus pessimiste). Les mesures de l’observatoire de Mauna Loa, appelées Courbe de Keeling, ont démarré en 1958 et constituent les plus anciennes données sur la concentration de CO2 dans l’atmosphère. La hausse de CO2 — gaz responsable d’environ 64% du réchauffement climatique– et d’autres gaz à effet de serre, tels que le méthane, ont poussé les températures à des niveaux record en 2024. Les trois principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). La semaine dernière, Copernicus, l’observatoire européen du climat, a déclaré que 2024 avait bel et bien été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des statistiques en 1850. Les prévisionnistes du Bureau britannique de météorologie, comme d’autres spécialistes, s’attendent à une année 2025 un peu moins chaude, mais qui figurerait quand même parmi les trois années les plus chaudes depuis au moins 1850.

Les Etats-Unis interdisent un colorant alimentaire controversé

Les autorités américaines ont annoncé mercredi interdire l’utilisation dans les denrées alimentaires et les médicaments d’un colorant rouge controversé, connu depuis plus de 30 ans pour provoquer des maladies et qui peut aussi être à l’origine de certains cancers chez les animaux de compagnie. Nommé érythrosine, ce colorant de synthèse créé à partir de pétrole est aussi connu sous l’appellation E127 en Europe et « Red 3 » en Amérique du Nord. Il sert à donner aux aliments ou gélules de médicament un aspect rose à rouge vif. On le trouvait jusqu’ici dans environ 3.000 produits alimentaires commercialisés aux Etats-Unis, selon la base de données de l’association environnementale EWG: bonbons, fruits en conserve, boissons ou encore substitut végétarien au bacon. L’Agence américaine de contrôle alimentaire et pharmaceutique (FDA) « révoque l’autorisation d’utilisation du Red 3 dans les aliments et les médicaments ingérés », est-il précisé dans un document officiel publié mercredi. Ce colorant ne pouvait déjà pas être utilisé aux Etats-Unis dans les cosmétiques et les médicaments directement appliqués sur la peau depuis 1990 en raison de risques d’allergie et de suspicions sur son caractère cancérogène. Ailleurs dans le monde, plusieurs pays, notamment ceux de l’Union européenne, restreignent très sévèrement son utilisation. Des associations américaines de consommateurs avaient déposé en 2022 une requête auprès de la FDA pour interdire cet additif dans les produits alimentaires et les médicaments administrables par voie orale. Une demande à laquelle les autorités ont donc décidé de répondre favorablement.

La circulation océanique atlantique ne montre pas de signe de déclin 

La circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (Amoc), un système de courants marins au rôle majeur dans la régulation du climat, ne présente pas de signe de déclin depuis 60 ans, estiment des chercheurs dans une étude publiée dans Nature Communications. Selon cette étude publiée mercredi, la moyenne décennale de l’Amoc, mesurée à une latitude de 26,5 Nord, ne s’est pas affaiblie entre 1963 et 2017. L’évolution de l’Amoc, qui réunit tous les courants de l’Atlantique contribuant à ramener de la chaleur de l’équateur vers le Nord, a donné lieu ces dernières années à de nombreuses publications scientifiques alertant sur son affaiblissement, voire son possible effondrement. Les mesures directes de l’intensité de l’Amoc ne datant que de 2004, les scientifiques tentent de reconstruire la puissance de ce système de courants sur de plus longues périodes, grâce à des mesures indirectes basées sur des indicateurs comme la salinité ou les anomalies de températures de surface de l’océan. Les anomalies de la température de surface de l’océan « suggèrent un déclin, voire un effondrement, à brève échéance » de l’Amoc, a déclaré aux médias Jens Terhaar, chercheur à l’Université de Berne (Suisse) et coauteur de l’étude. Mais M. Terhaar et ses deux coauteurs ont montré, en utilisant les modèles de climat les plus récents, que les températures de surface de l’océan ne sont pas un bon indicateur des variations de l’Amoc. Les chercheurs ont au contraire découvert un indicateur « bien plus efficace », les flux de chaleur entre l’océan et l’atmosphère, qui eux « ne montrent aucun déclin de l’Amoc », souligne M. Terhaar. « Nous montrons donc que l’Amoc pourrait être plus stable qu’on ne le pensait auparavant ».

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