S’il y a un sujet que les candidats à l’élection présidentielle du 7 septembre devraient ne pas perdre de vue, ce sera le quotidien du citoyen. Et pour entrer en contact avec lui, on doit aller à sa rencontre. C’est une belle et efficace méthode dans la communication politique. Surtout en ces temps de campagne électorale, que d’aller parler en tête-à-tête avec le citoyen de l’Algérie profonde. Celui-là qui a besoin plus que n’importe quel autre concitoyen d’une oreille attentive. Certes, celle-ci est mise à rude épreuve sachant qu’elle se conjugue avec les technologies en vogue dans le domaine. C’est-à-dire, elle fait appel à l’effort humain, plus qu’elle ne s’appuie sur les moyens de communication modernes. Mais, elle a le mérite de pouvoir interagir avec le citoyen lambda, de se (pour les candidats qui en ont besoin) faire connaitre auprès de lui, d’écouter ses doléances sans l’intervention des tiers et de le rassurer et répondre par des solutions en retour. Cette méthode de faire permet aussi et surtout d’établir ou de rétablir-si besoin- la confiance entre le responsable et le citoyen. Et là, on estime que les communicants y sont parvenus. Les candidats en premier et leurs représentants ensuite. Ils n’ont pas manqué le rendez-vous. En effet, on a vu comment ils sont allés à la « confrontation directe ». Sans se détourner de lui, sachant que les candidats et leurs représentants ont la pleine conscience que c’est ce même citoyen qui reviendra, après le 7 septembre 2024, demandé des comptes à celui au profit de qui il avait glissé le bulletin dans l’urne. Et sur ce terrain, on ne peut ne pas reconnaitre qu’un travail titanesque a été fait depuis 2019. A savoir, le rapprochement du citoyen du service public et, partant, le rétablissement de sa confiance dans les institutions de l’Etat.
Farid Guellil