Accueil L'EXPRESS Benghabrit dément : « j’ai été convoquée en tant que témoin »

Benghabrit dément : « j’ai été convoquée en tant que témoin »

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L’ancienne ministre de l’Éducation nationale n’a pas tardé à réagir à l’information selon laquelle elle a été entendue, effectivement, mercredi dernier, par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed pour corruption.
Si maintenant Nouria Benghabrit, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’a pas démenti le fait qu’elle avait été, effectivement, auditionnée dans le cadre d’une affaire de corruption, elle exclut toute accusation de la justice à son égard.
Dans ce dossier, sur lequel le tribunal d’Alger-centre mène au demeurant une enquête et qui concerne donc le secteur qu’elle avait eu à diriger de mai 2014 jusqu’à avril 2019, Mme Benghabrit s’avère avoir été convoquée et entendue, en conséquence, en tant que témoin.
C’est ce que la concernée, elle-même, a tenu à préciser dans un post sur son compte twitter. (Voir capture photo ci-dessus).

6 000 demandes de Kafala exprimées
Le nombre d’enfants privés de familles pris en charge au niveau des établissements relevant du secteur de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme dépasse les 1000, et les enfants placés en Kafala sont plus de 500 enfants au titre de l’année 2020, selon la ministre du secteur, Kaoutar Krikou. La ministre a précisé, lors d’une plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, que les documents requis pour le dossier de Kafala « sont ceux stipulés par la loi » et concernent « en majorité l’état civil et la situation socioéconomique et psychologique des familles d’accueil » a-t-elle précisé. Par ailleurs, elle a indiqué que le nombre de demandes de Kafala enregistré au niveau des directions de l’action sociale et de solidarité (DASS)  est supérieur à 6 000 demandes et qui sont déposées notamment par des familles désirant prendre en charge un enfant ou plus.

L’écrivain-journaliste Mouloud Achour n’est plus
Mouloud Achour, dont le nom prête à l’écrivain et au journaliste de longue date qu’il était, également enseignant, est décédé jeudi dernier à l’âge de 76 ans, dans un hôpital à Alger. La triste nouvelle a été annoncée le jour même par Casbah Editions, auprès desquelles le défunt auteur avait eu à travailler et éditer ses œuvres. « C’est avec une grande douleur que nous vous annonçons son décès soudain. Arraché à la vie prématurément, il laisse un vide incommensurable, qu’il remplissait chaque jour avec son amour, sa gentillesse, sa loyauté, sa sincérité, sa générosité et son courage; il était apprécié de tous et ne manquait jamais une occasion d’aider son prochain. Sa personnalité si attachante et joyeuse nous manque déjà. Sa mémoire restera éternelle », pouvait-on y lire. Né en 1944 à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), Mouloud Achour a été journaliste dans les rédactions d’ « El Moudjahid «, « Algérie Hebdo » et de « Liberté » en plus d’avoir travaillé à la Télévision nationale et dans les secteurs de la culture et de la communication. En 1971 il avait publié son premier recueil de nouvelles « Le survivant » qui sera suivi de « Héliotropes » et de « Les dernières vendanges ». En 2016, il avait signé son dernier ouvrage en tant qu’auteur intitulé « Un automne au soleil », dans une longue série de 13 ouvrages. Le défunt devait aussi être enterré le jour même dans son village natal à Irdjen.

Forbes déniche 50 nouveaux riches, dont les PDG de BioNTech et Moderna
Depuis le début de la pandémie, 50 nouveaux milliardaires sont apparus dans le secteur de la santé, selon Forbes. Parmi lesquels les chefs des sociétés pharmaceutiques BioNTech et Moderna, dont les fortunes sont estimées respectivement à 4,2 et 4,1 milliards de dollars. Les dirigeants de ces deux sociétés pharmaceutiques ont été ajoutés à la liste des 50 nouveaux milliardaires qui ont fait fortune dans le secteur de la santé pendant la pandémie de coronavirus, indique Forbes. Leur fortune a été stimulée par la forte croissance du marché boursier, alors que les investisseurs affluent vers les entreprises impliquées dans le développement des vaccins, des traitements et de divers dispositifs médicaux. Ainsi, selon Forbes, la fortune du PDG et cofondateur de BioNTech, l’Allemand d’origine turque Ugur Sahin, est estimée à 4,2 milliards de dollars. Le Français Stéphane Bancel, qui dirige la société Moderna depuis 2011, dispose quant à lui d’un capital de 4,1 milliards de dollars. Par ailleurs, celles des investisseurs américains Timothy Springer et Robert Langer, qui ont respectivement investi cinq et 1,5 millions de dollars dans le développement de Moderna en 2010, sont désormais estimées à 2,1 et 1,6 milliards de dollars.

La défense syrienne intercepte des missiles israéliens
La défense syrienne a intercepté, hier, des missiles israéliens tirés sur l’ouest du pays, la province de Hama, selon l’agence de presse syrienne, Sana. L’armée de l’air syrienne a « intercepté l’attaque israélienne sur la zone de Masyaf», précise une source militaire à l’agence Sana. La télévision publique syrienne a diffusé des images montrant l’aviation militaire de la République syrienne répliquant à l’attaque israélienne. L’entité sioniste qui n’a pas commenté ces informations, dans l’immédiat, a mené des centaines d’agression contre la Syrie, en violation du Droit international, depuis le début, faut-il le rappeler, de la crise survenue en Syrie, en 2011, qui s’est vite transformée en guerre de la coalition occidentale, conduite par les États-Unis, contre ce pays, lequel est attaché à la libération de la partie du Golan syrien occupé par Israël.

Encore une victime du racisme anti-noir aux USA
Indignation aux États-Unis après la mort d’un Afro-américain, non armé, et tué par un policier blanc à Columbus, dans l’Ohio, le deuxième en quelques semaines dans cette ville du nord, provoquant l’indignation dans un pays traversé depuis le printemps par un mouvement historique contre les violences policières. Andre Maurice Hill, 47 ans, se trouvait dans le garage d’une maison dans la nuit du 21 au 22 décembre quand il a été touché de plusieurs balles par un policier. Les forces de l’ordre avaient été appelées sur place pour un incident sans gravité. Les images de la caméra-piéton de l’agent montrent Andre Hill s’avancer vers le policier en tenant un téléphone portable dans la main gauche, son autre main restant invisible. Quelques secondes plus tard, l’agent fait feu et Hill s’écroule. Aucun son ne vient expliquer les circonstances des tirs. Adam Coy et son collègue attendront plusieurs minutes avant de s’approcher de la victime, alors encore vivante et qui décèdera plus tard. Le chef de la police de la ville, Thomas Quinlan a annoncé, jeudi dernier, que des poursuites pour mauvaise conduite grave allaient être lancées en interne.

L’opposant malien Soumaïla Cissé décédé en France d’une infection à la Covid-19
L’opposant malien Soumaïla Cissé, qui avait été retenu en otage pendant six mois par des terroristes, est décédé, hier, du coronavirus en France, à l’âge de 71 ans, selon sa famille. « Soumaïla Cissé, leader de l’opposition malienne, est décédé ce jour en France où il avait été transféré pour des soins du Covid-19 », a annoncé un membre de sa famille. Peu après cette information est confirmée par un responsable du parti, cité par l’AFP. « Je confirme la terrible nouvelle. Il est mort. Son épouse qui est en France me l’a confirmé », a déclaré un responsable de l’Union pour la République et la démocratie (URD). Figure de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé avait été enlevé le 25 mars alors qu’il faisait campagne pour les élections législatives dans la région de Tombouctou, en région nord-ouest. Il avait été libéré après six mois de captivité aux mains de terroristes. Il avait retrouvé la liberté en même temps que la Française Sophie Pétronin et deux Italiens, en échange de 200 détenus relâchés à la demande des groupes terroristes. Ancien chef de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé était arrivé en deuxième position, à deux reprises, aux scrutins présidentiels de 2013 et 2018.

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